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Keystone XL : la PM albertaine est satisfaite du rapport environnemental des É.-U.

Keystone XL : la PM albertaine est satisfaite du rapport environnemental des É.-U.

La première ministre albertaine affirme que le rapport d'évaluation environnementale sur le projet controversé d'oléoduc Keystone XL publié vendredi par l'administration américaine était « un pas dans la bonne direction ».

Le département d'État américain a publié un rapport qui ne prend pas de position ferme pour ou contre le projet de l'entreprise albertaine Transcanada, tout en reconnaissant que les sables bitumineux albertains produisent une quantité importante de gaz carbonique.

Le rapport souligne que tout mode de transport de pétrole comporte des risques de dommages à l'environnement, mais selon Kerri-Ann Jones, secrétaire adjointe au département, le pipeline Keystone XL ne serait pas plus dommageable pour l'environnement que le transport ferroviaire par exemple.

Le rapport se penche également sur d'autres tracés possibles pour le pipeline et en compare les effets potentiels sur l'environnement.

Alison Redford a acclamé ce document détaillé. Elle a affirmé qu'elle avait parlé à l'ambassadeur du Canada aux États-Unis vendredi et qu'elle avait « réitéré les efforts de l'Alberta pour mettre en place une politique environnementale plus forte ». Elle a ajouté que Keystone XL stimulerait la création d'emplois pour la classe moyenne.

Le projet Keystone aurait peu d'effet sur la production des sables bitumineux

Un représentant du département d'État a affirmé vendredi qu'il ne croyait pas que le pipeline Keystone XL stimulerait davantage l'industrie des sables bitumineux en Alberta, ni la demande en pétrole brut en sol américain.

Le président de l'organisme gouvernemental 350.org, Bill McKibben, soutient toutefois qu'une telle affirmation est erronée et qu'un plus grand développement des sables bitumineux est inévitable.

« Nous espérons que le président [Barack] Obama et son secrétaire d'État, John Kerry, concluront que les fonctionnaires ont fait un mauvais travail », a-t-il affirmé.

La pétrolière TransCanada, basée à Calgary, travaille depuis 2008 à convaincre le gouvernement américain d'approuver son projet Keystone XL. Le pipeline, évalué à 7 milliards de dollars, transporterait du pétrole brut tiré des sables bitumineux de l'Alberta vers le golfe du Mexique, en passant par le centre des États-Unis.

L'analyse environnementale du département d'État est une étape importante vers l'approbation ou le rejet du projet de Transcanada par l'administration Obama.

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