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Un groupe de médecins s'oppose à une législation qui permettrait l'aide à mourir

Un groupe de médecins s'oppose à une législation qui permettrait l'aide à mourir
A medical assistant holds an insulin pen administered to diabetes patients at a private clinic in New Delhi on November 8, 2011. India is facing a twin epidemic of diabetes and high blood pressure, doctors have warned, after the results of a countrywide study suggested that one in five people had both conditions. AFP PHOTO/ SAJJAD HUSSAIN (Photo credit should read SAJJAD HUSSAIN/AFP/Getty Images)
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A medical assistant holds an insulin pen administered to diabetes patients at a private clinic in New Delhi on November 8, 2011. India is facing a twin epidemic of diabetes and high blood pressure, doctors have warned, after the results of a countrywide study suggested that one in five people had both conditions. AFP PHOTO/ SAJJAD HUSSAIN (Photo credit should read SAJJAD HUSSAIN/AFP/Getty Images)

MONTRÉAL - Un groupe de médecins opposés à l'intention de Québec de permettre que des professionnels de la santé puissent aider des patients à mourir demande à la population, au gouvernement et à leurs collègues de s'élever contre cette intention.

Le «Collectif de médecins du refus médical de l'euthanasie» estime qu'il s'agirait là d'une négation de leur vocation première, qui est de venir en aide aux patients.

Le Collectif, qui appelle la population et les membres de la profession médicale à signer une pétition en ligne, fait valoir que le fait de poser un geste qui cause la mort, en l'occurrence injecter un produit qui mettrait fin aux jours d'un patient, est ni plus ni moins qu'un homicide.

Les porte-parole du groupe soulignent qu'il y a une marge entre poser un tel geste et le fait de ne pas poursuivre un traitement à un patient qui le refuse. Ils estiment qu'une personne peut, en raison de grandes souffrances ou d'absence d'espoir de guérison ou d'amélioration de sa condition, refuser un traitement et recevoir des soins palliatifs qui rendront sa fin de vie plus confortable sans avoir à lui enlever la vie.

En ce sens, ils dénoncent la pauvreté des soins palliatifs disponibles dans le réseau de la santé.

Sur le plan légal, ils font valoir que même si un médecin refuse de poser un tel geste, il pourrait être obligé de référer le patient à quelqu'un qui accepterait de le faire, se rendant ainsi complice de la démarche.

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