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Une ceinture diagonale pour le siège central arrière sera obligatoire

Une ceinture diagonale pour le siège central arrière sera obligatoire
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OTTAWA - Toutes les voitures vendues au Canada devront bientôt être munies de ceintures diagonales pour le siège central de la banquette arrière.

La nouvelle réglementation a été annoncée jeudi par le ministre fédéral des Transports, Denis Lebel, et sa collègue à la Santé, Leona Aglukkaq.

Les constructeurs automobiles auront jusqu'au 1er septembre 2015 pour se conformer aux nouvelles exigences.

Il ne sera toutefois pas nécessaire d'installer ce type de ceinture à baudrier dans les plus vieux véhicules.

En annonçant les nouvelles normes, le ministre Lebel a affirmé que le nombre de décès et de blessés graves diminuera grâce à ces nouvelles mesures.

De toute façon, selon le porte-parole de CAA-Québec, Cédric Essiminy, «la majorité des véhicules disponibles sur le marché dont la banquette arrière autorise trois passagers ont déjà une ceinture diagonale à la place centrale».

«C'est simplement une harmonisation qui va de pair avec une tendance très lourde des constructeurs», a-t-il estimé.

Le gouvernement fédéral modifie également les normes pour exiger que des mannequins représentant des femmes et des enfants soient aussi utilisés lors des essais de sécurité automobile.

Les simulations de collisions frontales devront également être conduites à une plus grande vitesse, et des améliorations seront requises en ce qui concerne les tests de déploiement des coussins gonflables.

La réglementation mise à jour permettra aussi d'harmoniser les règles canadiennes avec celles des États-Unis, en conformité avec une entente signée en février 2011 par le premier ministre Stephen Harper et le président Barack Obama.

Les nouvelles normes devraient aussi permettre aux manufacturiers de réaliser des économies, selon le directeur général de la sécurité des routes et des véhicules automobiles au ministère fédéral des Transports, Kash Ram.

«Les coûts devraient diminuer parce que les constructeurs n'auront plus à conduire de tests uniquement pour le marché canadien», a-t-il prédit.

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