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Legault veut s'attaquer à la morosité du Québec

Legault veut s'attaquer à la morosité
Caroline d'Astous

Le chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ), François Legault, veut profiter des prochains mois pour amorcer un grand débat autour de l’économie, le social et la culture. Des termes centraux pour relancer le Québec et combattre la morosité ambiante, plaide-t-il. Une façon, entre autres, de présenter rapidement la plate-forme politique de sa formation aux Québécois.

Pas question pour le chef de la CAQ de rester spectateur et d’attendre que le gouvernement Marois impose son agenda politique. Pour lui, il est primordial que sa formation se distingue en profitant des prochaines semaines pour parler et échanger avec les Québécois.

Comment? En réalisant un grand débat où toutes les avenues seront analysées. Une façon de redonner un peu d’espoir aux citoyens en leur proposant des solutions, évoque-t-il.

Proposer un projet de société

«Je trouve que le Québec est plongé dans un état de morosité. Et que la situation économique commence à avoir le dos large pour expliquer l’ambiance actuelle. […] Il faut surtout que la population retrouve le goût d’avancer», lance-t-il, en entrevue individuelle avec le Huffington Post, quelques minutes après la première période de questions à l’Assemblée nationale, mardi.

Dans les prochaines semaines, le Sommet sur l’enseignement supérieur, initié par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, Pierre Duchesne, risque de prendre beaucoup de place dans l’actualité.

Toutefois, le chef de la Coalition est d’avis qu’il lui sera possible d’initier une telle démarche de discussions avec la population à la mi-mars. «Je veux proposer un grand projet qui va permettre de redonner la confiance et la fierté aux Québécois. C’est aussi une façon de déposer avant les élections une plate-forme électorale qui va nous permettre de prendre le temps de bien expliquer nos solutions et idées», expose-t-il.

Des solutions qui pourraient inspirer les Québécois pour les 20 et 30 prochaines années, souhaite le chef de la CAQ. «Il faut un projet pour tous les Québécois», confie François Legault.

Sommet : sans grande révolution

Concernant le Sommet sur l’enseignement supérieur, François Legault estime que les acteurs impliqués dans l’organisation font fausse route en évacuant la question de la qualité de l’éducation.

Une situation causée, selon lui, par la volonté des associations étudiantes de ramener le débat uniquement sur les frais de scolarité. «Je pense que ça va mal finir, confie-t-il. Et il n’y a pas de grande révolution dans ce que le gouvernement propose actuellement».

Le chef de la CAQ était ministre d’État à l’Éducation et à la Jeunesse lors du Sommet de la jeunesse, organisé sous l’ancien gouvernement péquiste en 2000. À cette époque, le Sommet s’était dénoué avec un investissement d’un milliard sur trois ans pour la jeunesse québécoise.

Rappelons qu’il s’agit de la deuxième entrée parlementaire pour la jeune formation politique. En septembre dernier, la CAQ a réussi à faire élire 19 députés, en plus d’obtenir 27% des suffrages.

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