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Il y a un an, le «printemps érable» débutait

Il y a un an, le «printemps érable» débutait
Myriam Lefebvre

Les étudiants du département en service social de l'Université Laval amorçaient, il y a un an, une grève pour protester contre la hausse des droits de scolarité imposée par le gouvernement libéral de Jean Charest.

Sans le savoir, ils lançaient le plus long conflit étudiant de l'histoire du Québec, qui sera plus tard désigné comme le « printemps érable ».

Des milliers d'étudiants leur ont emboîté le pas partout au Québec et forcé un bras de fer entre le gouvernement et leurs associations étudiantes. Appuyé par des centrales syndicales et soutenu par une partie de la population, le mouvement étudiant est l'une des raisons qui ont mené à des élections le 4 septembre dernier.

Le conflit étudiant, qui mobilisera 316 000 étudiants au plus fort de la contestation, aura duré sept mois. L'ampleur du mouvement de contestation a pris tout le monde par surprise, les leaders étudiants compris.

L'élection du Parti québécois, qui promettait de discuter des droits de scolarité avec les étudiants, a calmé la grogne étudiante. Mais le dossier n'est toujours pas clos puisque certaines associations étudiantes réclament un gel des droits de scolarité, d'autres la gratuité, alors que le gouvernement penche plutôt pour une indexation.

De leur côté, les recteurs des universités se plaignent du sous-financement de leurs institutions et déplorent les compressions budgétaires qui leur ont été imposées par le gouvernement de Pauline Marois.

Le ministre de l'Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, tiendra un sommet les 25 et 26 février prochain. Il tentera de rallier tous les partis derrière un compromis.

La question a toutefois ressurgi, mardi, lors de la rentrée parlementaire à l'Assemblée nationale. Les partis de l'opposition ont attaqué le gouvernement Marois sur ce dossier épineux. Les libéraux l'ont notamment accusée d'avoir pactisé avec les « carrés rouges » alors que les députés de la Coalition avenir Québec (CAQ) lui ont reproché d'étouffer les universités en les privant d'un financement adéquat.

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