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Marois s'implique personnellement en vue du Sommet sur l'enseignement

Marois s'implique personnellement en vue du Sommet sur l'enseignement

À deux semaines du Sommet sur l'enseignement supérieur, Pauline Marois s'implique personnellement pour s'assurer du bon déroulement de la rencontre. Radio-Canada a appris que la première ministre a rencontré, lundi dernier, les représentants de la FEUQ et de la FECQ, en compagnie du ministre Pierre Duchesne. Mme Marois souhaiterait également s'entretenir avec les représentants de l'ASSÉ.

On savait déjà que Pauline Marois s'était aussi entretenue directement avec les recteurs des universités du Québec.

Préoccupation palpable au conseil national péquiste à Drummondville, samedi, la première ministre a insisté pour parler des « compromis » nécessaires en vue du sommet du 25 et 26 février, tout en se montrant optimiste. Mme Marois dit avoir confiance pour la suite des choses. « Les débats sont vifs, mais les jeunes se parlent, les étudiants sont en classe », souligne-t-elle.

De leur côté, les jeunes péquistes réunis en conseil ont décidé pendant la nuit d'aller de l'avant avec leur proposition sur le gel des droits de scolarité et la gratuité scolaire. Leur proposition sera présentée au conseil national dimanche pour être débattue.

Le président du Conseil national des jeunes du PQ, Frédéric Saint-Jean, estime avoir obtenu un gain puisque Mme Marois leur a affirmé, dans un discours vendredi soir, que la gratuité scolaire pourrait être discutée au sommet sur les universités, fait-il valoir.

Il y a quelques jours, pourtant, le ministre de l'Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, avait exposé que la gratuité scolaire n'était pas une option pour son gouvernement qui ne pouvait pas se la permettre.

« M. Duchesne a apporté la précision qu'aucune proposition ne serait faite sur la gratuité scolaire, pour recentrer un peu plus la discussion. Ce que Mme Marois nous amène, présentement, c'est vraiment de dire : on pourra en discuter, les gens pourront venir à la table en parler. C'est un gain. Les gens qui voudront en parler pourront en parler », se réjouit M. Saint-Jean.

Le ministre Duchesne a indiqué samedi matin que Mme Marois avait dit la même chose que lui au cours des derniers jours.

« Elle a dit la même chose que j'ai dit, la gratuité, tous les sujets peuvent être discutés, maintenant on ne peut pas se payer la gratuité d'ici le sommet, ça c'est clair », a-t-il déclaré.

Attaque contre la crédibilité du PLQ en matière d'économie

Dans son discours devant les militants samedi, Pauline Marois a attaqué la crédibilité du PLQ en matière d'économie. « La prétendue compétence économique et financière des libéraux, c'est le plus grand mythe de la politique québécoise », a-t-elle affirmé.

Mme Marois soutient que les libéraux, lorsqu'ils étaient au pouvoir, ont été incapables de respecter leurs prévisions de dépenses et les budgets des grands chantiers d'infrastructures. « D'un point de vue financier, les libéraux, c'est un fléau », a-t-elle soutenu.

Dans son discours, la première ministre a également dénoncé l'attitude « résignée » des libéraux face à Ottawa. Elle considère d'ailleurs que les trois candidats dans la course à la succession de Jean Charest se battent en fait pour « savoir lequel des trois est prêt à avaler le plus de couleuvres fédérales ».

« Les valeurs du Québec devront être respectées »

Mme Marois a réaffirmé samedi l'intention de son parti d'établir des balises pour gérer les questions d'accommodements raisonnables, pour, dit-elle, « ne pas faire comme les libéraux », en laissant « les professeurs, les directeurs d'écoles, les cuisiniers des cafétérias s'organiser avec d'épineuses questions d'accommodements religieux »

La première ministre promet que les Québécois pourront se prononcer sur la question.

Changement à l'horaire : pas de présentation du plan de gouvernance souverainiste

Le ministre des Affaires gouvernementales canadiennes et de la Gouvernance souverainiste, Alexandre Cloutier, devait présenter samedi aux militants sa stratégie de gouvernance souverainiste pour aller chercher plus de pouvoirs à Ottawa, mais le discours du ministre a été annulé.

L'horaire a été modifié parce que le conseil des ministres n'avait pas encore eu le temps de se pencher sur la stratégie, a expliqué M. Cloutier. Le ministre des Relations internationales, Jean-François Lisée, a affirmé que cette décision de ne pas présenter la stratégie tout de suite était prise depuis le début de la semaine. Mais vendredi, l'horaire remis aux journalistes indiquait pourtant que M. Cloutier devait prendre la parole à ce sujet.

M. Lisée dit qu'il ne faut pas voir dans ce report la conséquence de différends sur le contenu de la stratégie.

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