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SNC veut redorer son blason et devenir un leader en gouvernance

SNC veut redorer son blason
CP

MONTRÉAL - SNC-Lavalin (TSX:SNC) voit dans la grave crise qui la secoue une occasion de se transformer pour devenir l'une des meilleures entreprises en matière de gouvernance.

C'est ce qu'a soutenu vendredi le vice-président directeur aux affaires gouvernementales, autochtones et économiques mondiales de l'entreprise, Michael Novak, en marge d'un discours sur le développement responsable des ressources naturelles prononcé dans le cadre d'une conférence de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

M. Novak a indiqué que la haute direction suivait les développements du scandale «de tous les côtés», avant d'ajouter: «une crise, c'est une opportunité pour s'améliorer». Selon lui, le nouveau président et chef de la direction de SNC, l'Américain Robert Card, souhaite que l'entreprise et ses employés deviennent «non seulement bons, mais les meilleurs» en matière de gouvernance.

Or, quand La Presse Canadienne a voulu interroger Michael Novak à propos de l'impact du scandale sur la réputation de SNC-Lavalin, une relationniste de l'entreprise, Lilly Nguyen, s'est interposée et a lancé que c'était peut-être là une question «de trop». Le dirigeant a néanmoins répondu que la réputation était «un enjeu important dans lequel on investit» et que SNC pouvait compter sur le soutien de ses clients.

Au cours des derniers mois, SNC-Lavalin a resserré son code d'éthique et sa politique sur le recours à des agents commerciaux dans l'espoir d'éviter de nouvelles malversations.

Michael Novak, qui est marié à l'ancienne ministre libérale Kathleen Weil, a dirigé SNC-Lavalin International jusqu'au début de 2013. Cette filiale a été impliquée dans les commissions irrégulières de 56 millions $ US versées à des intermédiaires en 2010 et en 2011. M. Novak n'aurait joué aucun rôle dans cette affaire.

Pas moins de 22 millions $ US auraient été déboursés pour aider SNC-Lavalin à décrocher le chantier du nouveau Centre universitaire de santé McGill (CUSM), d'une valeur de 1,6 milliard $. En novembre, Pierre Duhaime, ancien grand patron de SNC, a été arrêté et accusé de fraude dans ce dossier.

CBC/Radio-Canada a rapporté que la police suisse, qui enquête sur le scandale, a rencontré plusieurs dirigeants de SNC-Lavalin au cours des derniers mois, dont Michael Novak.

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