Le marché de la fourrure traverse en ce moment une période florissante grâce, entre autres, à la demande des consommateurs chinois. Les peaux se vendent à un bon prix, au grand plaisir des trappeurs de l'Abitibi-Témiscamingue.
La fourrure est prisée en ce moment. Elle a atteint de nouveaux marchés. « Mondialement, la mode est revenue. Les pays comme la Chine, la Russie et même l'Italie achètent de la fourrure, » soutient Claude Grenier de Fourrure Grenier, compagnie familiale créée en 1970, située à Barraute.
Le trappeur, Gilles Dénommé, se réjouit de cet engouement. La demande mondiale en fourrure lui permet de vendre ses peaux de castor à environ 32$ chacune.
Le piégeage: une passion
Derrière le marché de la fourrure, il y a la passion du piégeage. Gilles Dénommé trappe depuis plus de 30 ans. Il connaît l'habitat des animaux qu'ils piègent et leurs modes de vie. Il tient, d'ailleurs, à assurer qu'il fait du piégeage à tenant compte du cycle de reproduction des animaux.
Fourrure sauvage et fourrure d'élevage
Claude Grenier de Fourrure Grenier achète principalement ses peaux auprès des trappeurs ou dans les encans. 65 à 70% des peaux que l'on retrouve dans son commerce proviennent d'animaux sauvages.
Par contre, dans le marché mondial de la fourrure, les peaux proviennent surtout d'animaux d'élevage.
La transformation et la confection
Après avoir été tannée, la fourrure sera transformée en manteaux, chapeau, bottes ou mitaines. Les manteaux de fourrure, déjà existants, peuvent aussi avoir une deuxième vie.
Gilbert Lefebvre de Fourrure Lefebvre à Rouyn-Noranda, dont le nom est connu dans le monde de la fourrure depuis 1940, confectionne, répare et transforme la fourrure.