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Une pétition lancée à Québec pour donner des droits aux animaux de compagnie

Des droits pour pitou et minou
BIRMINGHAM, ENGLAND - NOVEMBER 24: A cat named 'Mr Bojangles' sits with his owner as he awaits to be exhibited at the Governing Council of the Cat Fancy's 'Supreme Championship Cat Show' held in the NEC on November 24, 2012 in Birmingham, England. The one-day Supreme Cat Show is one of the largest cat fancy competitions in Europe with over one thousand cats being exhibited. Exhibitors aim to have their cat named as the show's 'Supreme Exhibit' from the winners of the individual categories of: Persian, Semi-Longhair, British, Foreign, Burmese, Oriental, Siamese. (Photo by Oli Scarff/Getty Images)
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BIRMINGHAM, ENGLAND - NOVEMBER 24: A cat named 'Mr Bojangles' sits with his owner as he awaits to be exhibited at the Governing Council of the Cat Fancy's 'Supreme Championship Cat Show' held in the NEC on November 24, 2012 in Birmingham, England. The one-day Supreme Cat Show is one of the largest cat fancy competitions in Europe with over one thousand cats being exhibited. Exhibitors aim to have their cat named as the show's 'Supreme Exhibit' from the winners of the individual categories of: Persian, Semi-Longhair, British, Foreign, Burmese, Oriental, Siamese. (Photo by Oli Scarff/Getty Images)

Exaspérée par le traitement envers les animaux de compagnie au Québec, une citoyenne a décidé d’agir. Elle revendique un statut juridique pour nos petits compagnons. Une démarche initiée au moment même où le gouvernement cherche à encadrer les éleveurs de chiens et chats.

«J’ai étudié le droit et je me suis vite rendu compte que les animaux n’en avaient pas. Quand je dis ça aux gens: tout le monde réagit. C’est quand même incompréhensible comme situation en 2013», dénonce Marie-Josée Paquette.

Afin de faire valoir son point de vue, la citoyenne a lancé une pétition sur le site de l’Assemblée nationale le 12 décembre dernier. Son but : changer le Code civil afin que «l’animal de compagnie ait un statut juridique qui reconnaît son droit à la vie», peut-on lire dans sa pétition. Au moment de mettre en ligne cet article, plus de 4400 signatures avaient été récoltées.

Actuellement un objet

Pour l’heure, le Code civil du Québec ne considère pas les animaux de compagnie comme des êtres vivants. Ils ont plutôt le statut de biens, au même titre qu’une chaise, par exemple.

Selon Marie-Josée Paquette, le gouvernement doit agir et apporter les modifications nécessaires. Un tel amendement permettrait, entre autres, de poser un geste concret afin de faire changer les mentalités et sensibiliser les citoyens, notamment concernant le taux élevé d’abandon enregistré dans la province.

«Je crois qu’il manque de sensibilisation et de conscientisation envers les droits des animaux au Québec, estime Marie-Josée Paquette. Les villes y ont également contribué en repoussant le problème du côté des fourrières et de la Société pour la protection des animaux (SPA)», dénonce la propriétaire d’un petit beagle.

Assurer leur bien-être

Le gouvernement agit déjà pour la protection des animaux par l’entremise de la Stratégie québécoise de santé et de bien-être des animaux, qui est administrée par le ministère de l’Agriculture, Pêcherie et Alimentation (MAPAQ).

«Nous recevons environ 1 200 plaintes par an pour des mauvais traitements. Des plaintes pour des animaux conservés à l’extérieur au grand froid, qui n’ont pas d’abris, etc.», explique Cédric Paré du MAPAQ.

Réglementer l’élevage

Cette année, le gouvernement a également décidé d’agir pour mieux encadrer les éleveurs de chats et de chiens. Québec veut instaurer un permis obligatoire à tous les éleveurs. Permis qui devrait être en vigueur dès avril 2013, estime Cédric Paré.

Les éleveurs auront quatre mois pour se conformer à la nouvelle règlementation. Les frais d’admission ont été établis à 115 $, payables une seule fois. Pour ce qui est du coût du permis, il se chiffrerait entre 100 et 225 $, selon le nombre d’animaux possédés par l’éleveur.

«Il y a beaucoup d’amélioration. On fait un ménage actuellement», confie Cédric Paré, avant d’indiquer que des démarches sont en cours pour créer une association avec l’ensemble des SPA au Québec.

De 30 000 à 50 000 animaux sont abandonnés chaque année à Montréal, selon les organismes de protection des animaux. Au Québec, ils seraient 500 000, dont environ la moitié en période de déménagements, autour du 1er juillet, selon de récentes statistiques.

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