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La filière des Maple Leafs

La filière des Maple Leafs

Si les Bruins de Boston empilent les titres de division au cours des prochaines saisons, ils devront certainement une fière chandelle aux Maple Leafs de Toronto.

Un texte de Guillaume Lefrançois

Mercredi soir à Montréal, face au Canadien, les Bruins enverront sur la patinoire trois joueurs qui auraient pu aider les Leafs à se sortir de leur profond marasme. L'attaquant Tyler Seguin et le défenseur Dougie Hamilton sont tous deux des choix de repêchage acquis dans la transaction qui a envoyé Phil Kessel dans la Ville Reine.

Et c'est sans oublier le gardien numéro un Tuukka Rask, un choix de premier tour que les Leafs ont sacrifié en 2006 pour aller chercher... Andrew Raycroft. Ce dernier a connu une saison 2006-2007 respectable de 37 victoires, mais a quitté les Leafs un an plus tard et joue aujourd'hui à Milan. Oui, en Italie...

En fait, même l'unique transaction qui aurait pu faire mal paraître les Bruins, celle dans laquelle ils ont obtenu Tomas Kaberle en février 2011, n'est finalement pas une catastrophe. Peter Chiarelli avait en effet sacrifié un choix de premier tour (Rickard Rakell, maintenant avec les Ducks) et un de deuxième tour (Joe Colborne, toujours dans la Ligue américaine).

Le parcours de Hamilton

Échanger Kessel pour Seguin semble déjà une transaction équitable. Si vous y ajoutez un défenseur aussi prometteur que Hamilton, on peut parler sans se tromper d'un coup de génie de Chiarelli.

À seulement 19 ans, Hamilton a vécu, en quelques mois, des expériences d'apprentissage hors du commun. Repêché au 9e rang en 2011, Hamilton a amorcé la saison avec les IceDogs de Niagara, dans la Ligue junior de l'Ontario, où il a empilé 41 points en 32 matchs. Il a ensuite participé à son deuxième mondial junior avec Équipe Canada.

À son retour d'Oufa, le camp des Bruins l'attendait, et il s'est montré assez convaincant pour que la formation bostonienne retienne ses services au lieu de le renvoyer chez les juniors.

« Ça a vraiment passé vite, reconnaît le gaillard de 1,93 m (6 pi 4 po). J'essaie d'en profiter le plus possible. Mais ça a été toute une aventure, de partir du Championnat du monde et d'aboutir ici. »

En huit matchs, Hamilton compte déjà quatre points et affiche un différentiel de -1. Malgré son jeune âge, il passe déjà près de 20 minutes par match sur la patinoire (18:51).

Mercredi soir, il formera un duo avec le vétéran Dennis Seidenberg. Et surtout, il vivra pour la toute première fois la rivalité Canadien-Bruins. Mais le Torontois d'origine en a déjà vu d'autres en terme de matchs hauts en émotions, lui qui a affronté les Maple Leafs devant famille et amis au Centre Air Canada samedi dernier.

« On a joué chez lui à Toronto et ça n'a pas semblé le déranger, donc il devrait bien s'en sortir ce soir », a assuré l'entraîneur-chef des Bruins, Claude Julien.

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