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Rencontre Harper-Marois: l'assurance-emploi à l'ordre du jour (VIDÉO/PHOTOS)

L'assurance-emploi à l'ordre du jour (VIDÉO/PHOTOS)

La première ministre du Québec, Pauline Marois, s'est fait le porte-étendard de la grogne que suscite la réforme de l'assurance-emploi lors de sa rencontre avec le premier ministre du Canada, Stephen Harper, vendredi.

« Nous allons certainement aborder les dossiers économiques en priorité. C'est ce qu'il y a à l'ordre du jour. Pour ma part, je vais aborder la question urgente de l'assurance-emploi, qui a des impacts négatifs considérables pour toutes les régions du Québec, y compris les milieux urbains. » — Pauline Marois.

Mme Marois fait le point sur cet échange avec le premier ministre du Canada en ce moment.

Pour sa part, M. Harper a d'abord rappelé aux journalistes qui l'interrogeaient sur le dossier de l'assurance-emploi que celle-ci était de compétence fédérale.

S'exprimant à la suite d'une annonce sur la participation financière d'Ottawa à la revitalisation du secteur de la Traverse, à Lévis, le premier ministre s'est contenté de dire que les règles établies par le gouvernement fédéral visait à permettre à ceux qui ne trouvent pas de travail dans leur région de bénéficier de l'assurance-emploi.

En janvier, Québec réclamait déjà que le gouvernement fédéral évalue les impacts qu'aura la réforme de l'assurance-emploi dans la province.

La réforme de l'assurance-emploi a provoqué une vague d'indignation dans l'est du pays. Au Québec, les citoyens se sont particulièrement mobilisés dans le Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine.

Jeudi soir, 400 personnes ont bravé les mauvaises conditions météorologiques à Rimouski pour manifester leur impuissance devant la réforme de l'assurance-emploi des conservateurs.

La réforme de l'assurance-emploi, adoptée au moyen de la loi budgétaire issue du projet de loi omnibus C-38 à Ottawa et en vigueur depuis le 6 janvier dernier, crée trois catégories de chômeurs selon la fréquence de leurs recours passés au programme.

Selon leur catégorie, les chômeurs disposeront d'une période plus ou moins longue pour se trouver un emploi. Après cette période, ils seront contraints d'accepter un emploi de 70 % à 90 % de leur salaire de référence.

Les travailleurs saisonniers sont particulièrement touchés par la réforme.

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