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Mafia et corruption : «Je ne suis pas achetable», assure Michael Applebaum

Mafia et corruption : «Je ne suis pas achetable», assure Michael Applebaum

Reconnaissant avoir déjà pris part dans le passé à un événement politique dans un restaurant fréquenté par la mafia, le maire Michael Appelbaum assure être honnête et n'avoir jamais entretenu de liens avec une quelconque organisation criminelle.

Le maire de Montréal a fait cette mise au point mardi avant-midi après la publication, par le quotidien Le Devoir, d'un article selon lequel il avait déjà pris part à une activité de financement politique au profit de L'Union des citoyens de Montréal au restaurant La Cantina, en 2003. Or, cet établissement avait la réputation d'être un point de rencontre pour les membres du clan Rizzuto.

Le propriétaire de La Cantina, Frederico Del Peschio, a été assassiné dans le stationnement de son restaurant à l'été 2009.

Bien qu'il ait reconnu avoir été présent à cet événement de financement de L'Union des citoyens de Montréal, qui deviendra plus tard Union Montréal, l'ex-parti de Gérald Tremblay, Michael Appelbaum a tenu à dissiper avec fermeté toute allégation de liens qu'il aurait pu entretenir avec la mafia montréalaise.

« Je suis une personne honnête, je suis intègre, je suis transparent et je n'ai rien à me reprocher », a ajouté le maire d'entrée de jeu aux journalistes rassemblés à l'Hôtel de Ville.

Le maire de Montréal a du même souffle rappelé que lorsqu'il s'était rendu à cet événement de levée de fonds, il n'était pas membre du comité exécutif et que toutes les règles avaient été respectées. « À ce jour, je suis un maire indépendant, et je vais rester un maire indépendant dans une coalition où il y a de la transparence et des personnes de toutes les formations politiques », a assuré Michael Applebaum.

Assurant qu'il n'a jamais fréquenté la mafia, Michael Applebaum a ajouté « qu'il n'a pas peur d'eux » et qu'il mettra en place « toutes les mesures nécessaires pour lutter contre la collusion et la corruption ».

Vendredi dernier, le journal Le Devoir rapportait également que Michael Applebaum faisait l'objet d'une enquête de la commission Charbonneau, à propos, notamment, des « transactions immobilières douteuses auxquelles il aurait pu être associé dans le cadre de ses fonctions à l'arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce ».

M. Applebaum a réagi le jour même en déclarant en point de presse qu'il ne pouvait pas parler aux médias de la rencontre qu'il avait eue avec les enquêteurs de la commission, mais il a assuré que la question des transactions immobilières soulevée par Le Devoir n'avait pas fait partie des discussions et que l'article du Devoir « n'était pas vrai ».

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