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Les négociations entre Québec et les ambulanciers reprendront mercredi

Les négociations entre Québec et les ambulanciers reprendront mercredi
PC

SHERBROOKE, Qc - Les ambulanciers paramédicaux membres de la CSN, qui sont en grève depuis la veille de Noël, ont finalement obtenu ce qu'ils réclamaient depuis quelques semaines, soit une reprise des négociations.

Une trentaine d'entre eux s'étaient rendus manifester devant les bureaux de circonscription du ministre de la Santé, Réjean Hébert, lundi à Sherbrooke, et ont réussi à rencontrer le ministre.

Celui-ci est sorti de la rencontre en début d'après-midi pour annoncer que les parties se retrouveront à la table de négociation mercredi.

Le ministre Hébert a assuré que son équipe de négociation disposait d'un mandat et d'une marge de manoeuvre mais n'a pas laissé passer l'occasion de blâmer le précédent gouvernement libéral de Jean Charest.

«C'est une marge de manoeuvre serrée. Nous avons des finances publiques qui nous ont été léguées en piteux état, je vous le rappelle, et on doit donc gérer les finances de façon très serrée pour atteindre notre objectif de déficit zéro l'an prochain. Nous allons faire cette négociation en tenant compte des finances de l'État», a indiqué M. Hébert.

Le ministre a également prévenu qu'une entente ne pourrait être conclue à très court terme.

«Ce sont des dossiers complexes, surtout lorsqu'on touche au régime de retraite où il faut faire des projections actuarielles, alors vous comprendrez que ce n'est pas en quelques heures qu'on peut en arriver à un accord. Mais mercredi nous reprenons les négociations et nous pensons qu'au cours des prochaines semaines, en tout cas je l'espère, on puisse en arriver à une entente qui soit satisfaisante de part et d'autre», a-t-il dit.

La question des échelles salariales et des comparaisons qu'en font les syndiqués avec celles des infirmières a cependant été accueillie froidement par le ministre Hébert qui a rappelé que le corps infirmier dispose de formations homogènes. Les ambulanciers, au contraire, ne sont soumis à la même formation obligatoire que depuis quelques années, de sorte que la formation et l'expertise varient grandement à travers la profession.

Le ministre n'a par ailleurs pas voulu condamner les moyens de pression administratifs des ambulanciers puisque ceux-ci, même s'ils sont irritants, se font dans le plus strict respect des services essentiels.

«Je pense qu'il faut être souple quant à ces mesures administratives, qui causent certaines difficultés dans le réseau, mais tant que la santé et la sécurité des patients ne sont pas mises en cause, pour moi, ce sont des moyens de pression qui sont tout à fait légitimes», a-t-il dit.

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