OTTAWA - Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, conclut l'année en dressant le bilan de son gouvernement en 2012, tandis que l'opposition tente d'attirer l'attention sur ses torts.
M. Harper a indiqué par communiqué, lundi, que le Canada démarrera 2013 avec des données sur la croissance de l’emploi parmi les plus solides des pays du G7.
Et il a ajouté que le monde en a pris note, avec le magazine Forbes plaçant le Canada au premier rang dans son classement annuel des meilleurs pays où faire des affaires.
Néanmoins, le Nouveau Parti démocratique (NPD) a mis en lumière ce qu'il considère comme les pires moments de la gouvernance conservatrice. Au sommet trône, selon le parti d'opposition, la décision de M. Harper de permettre la prise de contrôle pour 15 milliards $ du géant pétrolier albertain Nexen par une société d'État chinoise.
Mais le premier ministre soutient que son gouvernement a aidé les «entreprises et les familles canadiennes» en continuant à chercher activement à conclure des accords commerciaux et d’investissements, et en amorçant le plan pour «simplifier les processus d’examen (environnemental) pour les grands projets économiques».
Les détracteurs ont assimilé ce plan à un moyen d'ignorer les questions de protection de l'environnement.