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Lock-out: Le calme plat

Lock-out: Le calme plat
NHL Commissioner Gary Bettman faces journalists following collective bargaining talks in Toronto, Thursday, Oct. 18, 2012. Bettman received three counterproposals from the players' association on Thursday and left the negotiating table
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NHL Commissioner Gary Bettman faces journalists following collective bargaining talks in Toronto, Thursday, Oct. 18, 2012. Bettman received three counterproposals from the players' association on Thursday and left the negotiating table

Il s'est écoulé un quatrième jour de suite sans que la Ligue nationale et l'Association des joueurs (AJLNH) se rencontrent, lundi.

Les négociations n'ont pas repris depuis que les médiateurs fédéraux américains sont revenus dans le portrait durant deux jours la semaine dernière. D'après La Presse canadienne, les numéros 2 des deux entités, Bill Daly et Steve Fehr, n'ont eu aucun échange depuis vendredi.

C'est plutôt sur le terrain légal que la bataille s'est transportée. Les joueurs ont jusqu'à jeudi pour voter sur la dissolution de l'AJLNH. D'ici là, il y a visiblement une course à l'information, car les ramifications d'une telle décision semblent floues pour bien des joueurs.

« On a eu une conférence téléphonique avec l'AJLNH, a expliqué lundi le défenseur Roman Hamrlik avant un entraînement à Candiac. Ils nous ont donné plus de détails, car je ne comprends pas vraiment ce qui se passe. Je vais parler à quelques joueurs pour en savoir plus. »

Hamrlik a indiqué qu'il s'attend à voter lundi ou mardi.

De son côté, Francis Bouillon a déjà tranché.

« Je n'étais pas vraiment au fait depuis une semaine, mais je me suis informé un peu, a admis le défenseur du Canadien. Ce sont des choses qui peuvent aller très loin, ça peut aller en cour. Il y a beaucoup de possibilités, c'est un couteau à deux tranchants. »

Selon l'humble opinion de Bouillon, la dissolution de l'AJLNH obtiendra les deux tiers des votes nécessaires pour que l'option soit explorée.

« J'ai l'impression que ça va passer. Les gars sont tannés et ils veulent que ça avance. Ça fait longtemps que le lock-out persiste, donc l'Association veut utiliser un moyen de pression sur la Ligue nationale. »

Un précédent

Lors du conflit de travail dans la NBA, en 2011-2012, les joueurs de basketball avaient opté pour la dissolution, une décision alors perçue comme une menace pour la saison. Une dizaine de jours plus tard, une entente de principe intervenait entre les joueurs et les propriétaires.

Bouillon souhaite évidemment que l'histoire se répète dans la LNH.

« J'étais optimiste depuis le début, mais de voir que c'est rendu là, je trouve ça plate, mentionne-t-il. On est sur des montagnes russes, on a des hauts et des bas chaque semaine. Je trouve ça dur, mais je continue à penser qu'on va avoir une saison. »

Poser le premier geste

Les parties se disent toutes les deux prêtes à se rencontrer, mais aucune ne semble vouloir poser le premier geste.

« Nous sommes toujours disposés et prêts à négocier, a déclaré Steve Fehr à La Presse Canadienne, lundi soir. Nous sommes prêts à discuter lorsqu'ils seront prêts à discuter. »

« Ils savent où nous en sommes et nous savons où ils en sont, a dit Bill Daly. Il y a encore un écart important. Je suis certain que si l'un d'entre nous a une nouvelle idée pour faire avancer le processus, nous savons comment joindre l'autre. »

On ignore à quel moment les deux parties se réuniront de nouveau.

« J'imagine que nous attendons tout simplement que les discussions reprennent, a dit Fehr. En espérant que ce sera très bientôt. »

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