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L'an dernier, Pierre Duhaime ne voyait pas l'intérêt d'une commission d'enquête

L'an dernier, Pierre Duhaime ne voyait pas l'intérêt d'une commission d'enquête
PC

L'ex-président de SNC-Lavalin, Pierre Duhaime, jugeait inutile en septembre 2011 la mise sur pied d'une commission d'enquête sur la corruption et la collusion dans l'industrie de la construction. Ironie du sort, il a été arrêté mercredi matin par l'Unité permanente anticorruption (UPAC). Il serait soupçonné de complot de fraude, fraude et usage de faux en lien avec le Centre universitaire de santé McGill.

Pierre Duhaime avait fait cette déclarations à la suite de la diffusion du rapport de Jacques Duchesneau, alors directeur de l'Unité anticollusion du ministère des Transports du Québec (MTQ). Le premier ministre de l'époque, Jean Charest, refusait toujours de mettre sur pied la commission d'enquête réclamée avec insistance par les partis d'opposition à Québec.

Celui qui dirigeait alors la plus grande firme de génie-conseil au Québec estimait que les mesures mises en place par le gouvernement Charest, dont l'unité anticollusion (désormais chapeautée par l'UPAC), étaient suffisantes pour contrer la corruption et la collusion. «Il y a plein de systèmes, plein d'initiatives que le gouvernement a mis en place et ça commence à donner des résultats, avait dit Pierre Duhaime. Je ne vois pas ce qu'une commission d'enquête publique pourrait faire mieux que ça.»

Il affirmait également avoir lu la section du rapport portant sur les firmes de génie-conseil et avoir été troublé de constater "que ça soit devenu un système impossible".

Puis, sans être plus précis quant à ce à quoi il faisait référence, il avait martelé: "chez SNC-Lavalin, ça n'existe pas".

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