GAZA, Territoire palestinien - La vie a repris dans les rues de Gaza, jeudi, après la première nuit de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël.
Les habitants ont commencé à nettoyer et examiner les dégâts dans le petit territoire palestinien bombardé pendant huit jours.
Les voitures sont ressorties en nombre.
Des équipes inspectaient les boutiques et logements affectés par les frappes, commençaient à réparer les fils électriques qui pendaient le long des poteaux ou à collecter les déchets s'accumulant au coin des rues.
Des milliers de Gazaouis ont célébré l'arrêt des combats mercredi soir, tirant des coups de feu en l'air, klaxonnant et brandissant des drapeaux palestiniens, du Hamas, ou égyptiens.
L'Égypte, appuyée par les États-Unis et l'ONU, a joué un rôle crucial dans la conclusion du cessez-le-feu à l'issue d'une semaine d'offensive aérienne et maritime «Pilier de défense».
Côté israélien, de petites manifestations ont eu lieu dans les villes touchées par les roquettes, où des habitants ont protesté contre cet accord, déclarant que l'armée aurait dû frapper le Hamas plus durement.
L'offensive israélienne, qui a commencé le 14 novembre avec l'assassinat du chef militaire du Hamas, Ahmed Jabari, a fait 161 morts, dont 71 civils, côté palestinien, et cinq, dont quatre civils, côté israélien.
Le cessez-le-feu semblait globalement respecté jeudi, même si l'armée israélienne faisait état de quelques tirs de roquettes.
L'accord prévoit l'ouverture, après 24 heures d'accalmie, de négociations sur les frontières.
Des questions délicates devront être abordées dans les pourparlers: Israël voudra des garanties contre la contrebande d'armes destinées au Hamas et ce dernier voudra la levée des restrictions de déplacement et de commerce pour l'étroit territoire palestinien.
Israël a mis en place le blocus de Gaza après la prise de pouvoir des islamistes dans la bande côtière en 2007.
Bien qu'allégé depuis, il continue à asphyxier l'économie et alimenter le chômage qui dépasse les 30 pour cent.
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