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Comité exécutif : Deschamps dénonce le sort réservé à Union Montréal

Deschamps dénonce le sort réservé à Union Montréal
Radio-Canada.ca

Le parti de l'ancien maire de Montréal Gérald Tremblay, Union Montréal, est insatisfait de la place que lui réserve le maire intérimaire Michael Applebaum au sein du comité exécutif.

Le chef du parti et candidat défait à la mairie intérimaire, Richard Deschamps, a indiqué que le maire Applebaum lui offrait seulement deux postes au comité exécutif alors qu'il en réclame cinq, dont la présidence.

M. Deschamps dénonce le sort qui est réservé aux élus de son parti qui représentent une portion importante de l'électorat montréalais. Union Montréal détient toujours 23 des 65 sièges au conseil municipal.

« Nous trouvons que c'est une offre inacceptable parce qu'elle n'est pas représentative du nombre d'élus de notre formation politique et de l'institution qu'est le conseil municipal. » — Richard Deschamps

M. Deschamps dénonce le sort qui est réservé aux élus de son parti et à l'institution du conseil municipal. Selon lui, le maire intérimaire devrait accorder plus de sièges à Union Montréal en raison de son poids politique. M. Deschamps rappelle qu'Union Montréal détient toujours 23 des 65 sièges au conseil municipal.

M. Deschamps a présenté ses demandes par écrit, lundi, au maire Applebaum. Il soutient avoir rencontré M. Applebaum, à la demande de ce dernier, lundi soir. Le maire intérimaire a dit « qu'il était trop tard, qu'il avait déjà donné sa parole aux autres partis », a déclaré M. Deschamps. La rencontre, qui n'a duré que 10 minutes, s'est déroulée sur un ton « cassant » et dans une attitude « méprisante », selon M. Deschamps.

« En refusant nos demandes, il manque à son engagement de représenter toute la population. » — Richard Deschamps

« Nous pensons [...] qu'il manque à son devoir en excluant un important regroupement d'élus qui ont une expérience des dossiers et une compétence reconnue », poursuit M. Deschamps.Le chef d'Union Montréal menace de ne pas participer au conseil exécutif, mais il s'est refusé d'envisager un boycottage de l'institution.

« Nous ne pouvons participer à un simulacre de coalition. » — Richard Deschamps

Richard Deschamps espère toujours que le maire intérimaire change son fusil d'épaule et revienne sur sa position.

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Gérald Tremblay

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