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Le maire de Mascouche poursuit sa réflexion

Lui ne compte pas (encore) démissionner
SRC

Dans la foulée des démissions des maires de Montréal et de Laval, celui de Mascouche, Richard Marcotte, a semblé vouloir justifier lundi son absence prolongée de l'Hôtel de Ville.

Dans un communiqué de presse publié en cette journée de conseil municipal, il a expliqué qu'il poursuivait sa réflexion, mais qu'il n'annonçait pas sa démission.

M. Marcotte fait valoir que l'hospitalisation, le 12 novembre, du fils de sa conjointe, le tient à l'écart de la mairie.

Il affirme par ailleurs qu'il exerce son travail, quotidiennement et de façon interactive. Il insiste sur le fait que la situation financière et la gestion des contrats de la Ville « demeurent impeccables et n'ont produit aucune stagnation, ni aucun recours à la tutelle ».

Le maire rappelle par ailleurs les trois principes sur lesquels repose le système judiciaire, soit « la présomption d'innocence, l'obligation, pour la Couronne, d'étayer ses accusations par des preuves et le droit de tout accusé à une défense pleine et entière ».

Le maire de Mascouche est sur la sellette depuis plusieurs mois. Richard Marcotte évite les foudres de ses concitoyens qui réclament sa démission depuis son arrestation par l'Unité permanente anticorruption (UPAC), en avril dernier.

L'UPAC avait alors procédé au démantèlement d'un réseau de partage de contrats municipaux sur la Rive-Nord de Montréal. Plus de 120 policiers ont procédé aux arrestations dans le cadre du projet Gravier. Les policiers ont également procédé à 8 perquisitions menées notamment à l'hôtel de ville de Mascouche, à la résidence du maire Richard Marcotte et dans les locaux de la firme Transport et Excavation Mascouche (TEM), propriété de l'homme d'affaires Normand Trudel.

La première ministre Pauline Marois a d'ailleurs annoncé le dépôt éventuel d'un projet de loi visant à empêcher les maires de poursuivre leur mandat lorsqu'ils sont soupçonnés de corruption.

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