La candidate de Vision Montréal, Cindy Leclerc, a remporté l'élection partielle dans l'arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, à Montréal.
Mme Leclerc a ravi le siège de conseillère d'arrondissement, qui était vacant depuis le départ en juin de Marie Calderone, élue sous la bannière d'Union Montréal, le parti de l'ancien maire Tremblay.
« On est fiers, on est vraiment fiers. On remercie vraiment les citoyens de nous faire confiance à Vision Montréal pour faire le ménage ici. Vous savez, c'était un fief d'Union Montréal. On voit clairement que les gens ont exprimé un vent de changement. Je suis vraiment fière de représenter le changement ici, à Rivière-des-Prairies », a déclaré Cindy Leclerc.
Après le dépouillement des 78 bureaux de vote, la candidate de la formation dirigée par Louise Harel a obtenu 1884 votes, soit 36,68 % des voix. Elle a devancé de 99 votes le candidat d'Union Montréal, Nino Colavecchio.
Nathalie Pierre-Antoine, de Projet Montréal, est arrivée au troisième rang, avec 1467 votes.
Le taux de participation a été de 20,71 %. En tout, 24 799 citoyens avaient le droit de vote.
Avec l'élection de Mme Leclerc, Vision Montréal compte dorénavant 16 représentants au conseil municipal de la Ville de Montréal. Union Montréal détient toujours la majorité avec 35 conseillers, comparativement à 10 pour Projet Montréal, le parti de Richard Bergeron.
Cette élection représentait un test pour les trois partis municipaux, alors que les tensions sont vives à l'Hôtel de Ville. Mardi dernier, le maire Gérald Tremblay a donné sa démission devant les allégations le mettant en causeà la commission Charbonneau. Et vendredi dernier, le numéro deux de la Ville, Michael Applebaum, a lui aussi démissionné de son poste de président du comité exécutif, écorchant au passage ses collègues, qu'il accuse de dissimuler un rapport sur les gonflements de coûts à la Ville.
La chef de Vision Montréal, Louise Harel, a d'ailleurs annoncé samedi qu'elle porterait plainte devant la commission d'accès à l'information à propos de ce rapport « camouflé ».