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Vatileaks : l'informaticien du Vatican Claudio Sciarpelletti reconnu coupable de complicité

Vatileaks: une autre condamnation
Pope Benedict XVI greets faithful as he arrives in his papamobile for his general audience on November 7, 2012 at St Peter's square at the Vatican. AFP PHOTO / ALBERTO PIZZOLI (Photo credit should read ALBERTO PIZZOLI,ALBERTO PIZZOLI/AFP/Getty Images)
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Pope Benedict XVI greets faithful as he arrives in his papamobile for his general audience on November 7, 2012 at St Peter's square at the Vatican. AFP PHOTO / ALBERTO PIZZOLI (Photo credit should read ALBERTO PIZZOLI,ALBERTO PIZZOLI/AFP/Getty Images)

Le tribunal du Vatican condamne l'informaticien Claudio Sciarpelletti, accusé de complicité dans l'affaire Vatileaks, à deux mois de prison.

M. Sciarpelletti, un citoyen italien de 48 ans, travaillait au Vatican depuis 20 ans. Il est reconnu coupable d'avoir assisté l'ex-majordome du Benoît XVI, qui a volé des documents confidentiels.

L'ex-majordome Paolo Gabriele avait déjà été condamné la semaine dernière à 18 mois de prison. Il a été appelé à témoigner samedi au procès de Claudio Sciarpelletti.

M. Sciarpelletti, analyste programmateur au Vatican, était notamment accusé d'avoir fait obstacle à l'enquête sur cette affaire en faisant des déclarations contradictoires.

Une enveloppe contenant des documents secrets a été retrouvée en mai dans un tiroir de son bureau. Or, ces documents sont à la base d'un livre journalistique qui a fait scandale en alléguant un système de corruption au Vatican.

Sa Sainteté, les papiers secrets de Benoît XVI, écrit par le journaliste Gianluigi Nuzzi, contient une centaine de lettres, de télécopies et autres documents secrets de l'entourage proche du pape.

M. Sciarpelletti, qui était en possession de l'enveloppe depuis deux ans, soutient toutefois ne jamais l'avoir ouverte.

Il s'est par ailleurs contredit sur la personne qui lui avait remis l'enveloppe, affirmant d'une part qu'il s'agissait de Paolo Gabriele, d'autre part d'un « monsignore » de la Secrétairerie d'État.

Le procès de l'informaticien s'était ouvert lundi dernier sous la présidence du juge Giuseppe Dalla Torre, qui avait aussi présidé le procès de Paolo Gabriele. Ce dernier est reconnu coupable d'avoir subtilisé des milliers de documents et d'en avoir partagé certains avec des médias italiens.

Son procès historique n'aura duré qu'une semaine. C'était la première fois de l'histoire du Vatican qu'un procès était public.

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