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Critique du film À la poursuite de Mavericks: un pâle biopic du surfeur Jay Moriarity

: un pâle biopic du surfeur Jay Moriarity

À 16 ans, le surfeur Jay Moriarity devient une légende, alors qu'il réussit à dompter ce que l'on considère alors les plus redoutables vagues qui soit, les Mavericks au creux de Half Moon Bay, près de San Francisco en Californie. Mais le jeune casse-cou mourra quelques années plus tard à 23 ans, noyé dans les profondeurs de l'Océan Indien.

C'est à deux réalisateurs que les studios Fox ont donné pour simple mission de raconter la courte vie du jeune ado originaire de Santa Cruz. L'Américain Curtis Hanson (L.A. Confidential, 8 Miles) et le Britannique Michael Apted (The World Is Not Enough) se fourvoient pourtant à la tâche avec ce pâle Chasing Maveriks. Le film sensé porter l'étiquette «hommage à un sportif de l'extrême» n'est en fait qu'un film d'ados plus proche de Karaté Kid que de l'œuvre biographique.

Pour nous tenir accrocher à notre siège, les cinéastes n'ont d'ailleurs pas hésité à nous prendre par les bons sentiments. Ce pauvre gamin - interprété par un nouveau venu, le sex-symbol Jonny Weston - qui doit composer avec une mère irresponsable et un père absent mène une existence financièrement précaire. Pour oublier ses problèmes, il passe son temps entre la drague (d'une seule fille car c'est quand même un bon garçon) et le surf. Il sera néanmoins pris en main par un baroudeur (convaincant Gerard Butler) qui lui apprendra malgré son mauvais caractère d'homme blessé à devenir un véritable génie de la planche.

On pourra toujours louer les images impressionnantes de ces vagues destructrices sur lesquelles des surfeurs téméraires tentent de chevaucher l'intraitable course, il reste que Chasing Mavericks s'apparente d'avantage à une longue pub californienne. La vie de Jay Moriarity aurait sans doute mérité un meilleur biopic que celui-là.

À la poursuite de Mavericks (États-Unis), 116 minutes. Sortie en salles le 26 octobre 2012.

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