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Rejet de la transaction Progress-Petronas : Harper promet de nouvelles normes

Rejet de la transaction Progress-Petronas : Harper promet de nouvelles normes

Le premier ministre fédéral Stephen Harper a promis de dévoiler de nouvelles normes en matière de prises de contrôle par des intérêts étrangers lundi, alors que persistait l'incompréhension suscitée par le rejet par le gouvernement de la plus récente tentative d'acquisition d'une entreprise du secteur canadien des ressources énergétiques.

M. Harper a indiqué que les nouvelles normes seraient dévoilées « bientôt » et il a ajouté que la plupart des démarches seraient acceptées.

Le premier ministre a tenu ces propos alors que les marchés réagissaient de façon négative au rejet, vendredi soir, de la prise de contrôle de Progress Energy Resources pour 6 milliards de dollars par la société pétrolière Petronas, appartenant à la Malaisie. Cette offre avait été déposée en juin dernier.

Les actions de Progress ont clôturé en baisse de plus de 10 % à la Bourse de Toronto, lundi, premier jour de transactions boursières après l'annonce faite par Ottawa. Elles ont terminé la séance à 19,39 $.

Des représentants de Progress et de Petronas ont indiqué lundi qu'ils rencontreraient des responsables du ministère de l'Industrie pour obtenir plus de détails au sujet de la décision prise par le gouvernement.

De son côté, le ministre Christian Paradis a expliqué que le gouvernement fédéral ne croyait pas que l'investissement proposé serait à l'avantage net du Canada, mais il a indiqué que Petronas disposait de 27 jours pour soumettre une nouvelle offre.

Le chef par intérim du Parti libéral du Canada, Bob Rae, estime pour sa part que l'absence de transparence de la part d'Ottawa dans ce dossier constitue un sérieux problème.

Un gestionnaire interviewé par Radio-Canada croit que le gouvernement fédéral a démontré, par cette décision, qu'il veut être plus rigoureux dans l'étude des dossiers dans ce genre de transaction.

Autres actions à la baisse

D'autres joueurs du secteur canadien de l'énergie avec des ententes sur la table, notamment Nexen et Celtic Exploration, ont également vu leurs actions diminuer lundi en raison de la nouvelle, rendue publique peu avant minuit vendredi.

Nexen, dont l'acquisition au coût de 15,1 milliards proposée par l'entreprise étatique China National Offshore Oil Corporation (CNOOC) a vu son titre perdre 1,10 $, à 24,04 $.

L'examen de la transaction impliquant CNOOC et Nexen entrepris par le ministre fédéral de l'Industrie, Christian Paradis, doit prendre fin le 11 novembre. La période d'examen avait été prolongée de 30 jours, et elle pourrait l'être de nouveau avec le consentement de l'acheteur. Des analystes consultés par Radio-Canada estiment que cette transaction ne devrait pas être compromise par la décision dans le dossier Petronas.

Les actions de Celtic, qui a consenti la semaine dernière à son acquisition par le géant américain du pétrole ExxonMobil, ont quant à elles chuté de 37 ¢, à 25,83 $. Contrairement aux deux autres acheteurs, ExxonMobil est une société indépendante cotée en Bourse qui mène depuis longtemps des activités au Canada.

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