Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Des centaines d'Haïtiens réclament la démission de Michel Martelly

Des centaines d'Haïtiens réclament la démission de Michel Martelly

Des centaines d'Haïtiens ont de nouveau manifesté dimanche à Port-au-Prince pour réclamer la démission du président Michel Martelly, qui fait face à un mouvement de contestation depuis un mois sur fond de hausse des prix des produits alimentaires.

Le mois dernier, M. Martelly a créé une commission pour travailler avec le milieu des affaires et de l'agriculture afin de stabiliser les prix de la nourriture.

« Martelly est en train de gaspiller les maigres ressources de l'État en s'achetant des véhicules de luxe et dans des voyages à l'étranger qui ne rapportent rien au pays », a déclaré l'un des organisateurs de la manifestation, Edner Rosier.

Tenue à l'initiative de l'opposition, il s'agit de la deuxième manifestation antigouvernementale en moins de deux semaines, et à laquelle Michel Martelly n'a pas réagi. Il se trouvait d'ailleurs dimanche à Kinshasa, en République démocratique du Congo, pour participer au Sommet de la Francophonie.

Les manifestants, en majorité de jeunes issus des quartiers défavorisés de la capitale haïtienne, se sont dispersés dans le calme près du palais présidentiel en ruines depuis le séisme de 2010, où un périmètre de sécurité avait été érigé.

Des rassemblements antigouvernementaux sont prévus dans plusieurs villes d'Haïti la semaine prochaine pour dénoncer le coût de la vie et réclamer des dédommagements pour les victimes de l'épidémie de choléra qui a touché le pays, causant plus de 7000 morts.

« Nous appelons à une grande mobilisation le 19 octobre contre l'occupation et la vie chère », pouvait-on lire sur un pamphlet distribué aux manifestants.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.