Il y aura un vide dans les annales du Tour de France entre 1999 et 2005.
Vendredi, le directeur de la Grande Boucle, Christian Prudhomme, a déclaré être favorable à ne pas attribuer les sept victoires de Lance Armstrong à d'autres coureurs.
« On ne peut être indifférent à ce que l'USADA a dévoilé cette semaine, c'est un tableau accablant qui est dessiné, a déclaré M. Prudhomme. C'est la mise en cause d'un système et aussi d'une époque à jamais entachée. Ce que nous souhaitons, c'est qu'il n'y ait pas de vainqueur. »
À la fin août, l'USADA avait destitué le Texan de ses sept victoires, en plus de le radier à vie de toute compétition. L'Union cycliste internationale (UCI) doit toutefois valider la sanction de l'USADA.
Selon le rapport de l'USADA publié mercredi, Armstrong aurait été dopé pour chacun de ses succès au Tour de France.
« C'est sur ces difficultés que s'est construite la lutte antidopage actuelle. Le cyclisme et l'UCI, comme maître d'oeuvre de cette lutte, ont été des pionniers, a poursuivi M. Prudhomme. Le passeport biologique, le nombre de contrôles et le ciblage de plus en plus efficace permettent que les tricheurs soient pris de plus en plus rapidement. Il faut continuer dans cette voie. Il n'y a pas d'autre chemin possible. »