L'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi a reconnu pour la première fois vendredi que la catastrophe aurait pu être évitée.
Tokyo Electric Power Co. (TEPCO) a déclaré dans un communiqué qu'il était informé de la nécessité d'améliorer la sécurité avant la survenue du tsunami de mars 2011 qui a provoqué la fusion de trois des réacteurs de Fukushima, mais qu'il avait en redouté les conséquences politiques, économiques et juridiques.
L'opérateur soutenait jusque-là que son plan de sécurité et sa gestion de la crise étaient adaptés à la situation. TEPCO précise notamment qu'il avait craint que des améliorations du dispositif de prévention des catastrophes comme les tsunamis ne provoquent un sentiment antinucléaire et ne perturbe le fonctionnement.
La société a fait ces aveux lors de son premier comité interne de réforme dirigé par un ancien responsable américain de la régulation nucléaire.