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Projet de cinéma dans Saint-Roch : le promoteur Angus se retire

Projet de cinéma dans Saint-Roch : le promoteur Angus se retire

La Société de développement Angus, avec qui la Corporation de développement économique communautaire de Québec s'est associée pour ouvrir un cinéma dans Saint-Roch, abandonne le projet faute d'appuis financiers.

Le promoteur et la Corporation envisageaient ouvrir un cinéma sur un terrain à l'angle des rues Saint-Vallier Est et Saint-Anselme.

Le promoteur Christian Yaccarini, président-directeur général de la Société de développement Angus, se retire du projet évalué à 12 millions de dollars en raison de la difficulté de le rentabiliser sans l'aide des gouvernements.

Pour Christian Yaccarini, le projet n'est pas viable sans un soutien financier pour les coûts d'immobilisation. Les coûts d'acquisition du terrain au centre-ville de même que les coûts liés à la construction s'avèrent élevés.

« Quand tu te construis dans le centre-ville de Québec, tu ne peux pas faire un hangar en tôle, il faut que tu fasses un peu d'architecture, ce qui est tout à fait normal, ce qui fait monter les coûts. Et le bassin de population autour du cinéma Saint-Roch n'est pas suffisant pour faire vivre un cinéma qui aurait un service de dette parce qu'on aurait emprunté de l'argent pour construire, donc on se serait retrouvés dans une situation où pour faire vivre ce cinéma-là, il fallait demander du financement public », explique M. Yaccarini.

Le promoteur mentionne qu'aucune demande de financement n'a été faite auprès des gouvernements, le maire Labeaume ayant d'emblée fait connaître son refus de soutenir financièrement le projet.

« Il [le maire] a dit qu'il n'était pas question de donner des fonds publics à un cinéma. Il trouvait que c'était illogique de demander ça, que ce soit à la Ville de Québec ou au gouvernement du Québec, alors c'est sûr qu'un projet comme ça doit avoir l'appui de la municipalité pour pouvoir aller au gouvernement du Québec et discuter », souligne Christian Yaccarini.

La Corporation garde le cap

La Corporation de développement économique communautaire de Québec refuse pour sa part d'abandonner le projet. Le directeur général de la Corporation de développement économique, Jacques Beaudet, souhaite trouver un nouveau promoteur.

« On va reprendre le bâton du pèlerin, on va retourner voir les gens qui sont susceptibles d'être intéressés par un projet cinéma pour voir s'il y a de l'intérêt et voir si on peut les aider, les accompagner là-dedans. Odéon s'est annoncé comme quoi il voulait revenir. On va sûrement vérifier ça, on va vérifier d'autres promoteurs potentiels. »

L'objectif était de construire plusieurs salles de cinéma. Selon les derniers plans, le complexe aurait compté six salles pouvant accueillir 695 personnes.

Le centre-ville de Québec ne possède plus de salle de cinéma depuis la fermeture du Cinéplex Odéon Place Charest, en avril 2011.

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