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Damien Robitaille plonge dans les sonorités latines avec «Omniprésent» (VIDÉO)

Damien Robitaille plonge dans les sonorités latines avec «Omniprésent» (VIDÉO)
CP

MONTRÉAL - Le crooner Damien Robitaille espère encore faire «perdre la tête» à ses admirateurs et bouger les hanches de son public avec son troisième album, «Omniprésent», qui sera lancé mardi prochain.

En enregistrant sous le soleil de Miami — en fait dans la demeure du réalisateur français installé aux États-Unis Lone Lebone —, Damien Robitaille et son équipe ont voulu inclure encore plus de sonorités latines dans les morceaux dansants teintés d'humour de l'auteur-compositeur-interprète.

À la suite d'un voyage et d'une tournée en Argentine, le Franco-Ontarien ayant adopté Montréal depuis plusieurs années s'est plongé dans des airs de l'Amérique du Sud, notamment des musiques colombiennes, du cumbia, de la salsa.

«La musique latine m'inspirait ces derniers temps. C'est ce que j'écoutais, a-t-il expliqué. C'est toujours inspirant d'apprendre des nouvelles musiques, pour grandir comme artiste. Je me suis muni d'un bongo, d'une cloche à vache, de plein de percussions pas trop difficiles à maîtriser, et j'ai pu appliquer ces quelques rythmes à ma composition, ce qui rendait le tout plus amusant.»

«Après avoir écrit les chansons à Montréal, on a revampé ça avec Lone, ajouté des couches, et un peu de "oumf"», a ajouté le chanteur.

Après «L'Homme qui me ressemble» et «Homme autonome», ses albums précédents, Damien Robitaille n'a pu résister à un autre de ces jeux de mots dont il a le secret, avec cet «Omniprésent» (homme-ni-présent), pièce-titre sur les affres d'un horaire trop chargé.

Ces trouvailles d'écriture sont à l'origine de plusieurs pièces, comme le «Ta maman m'amadoue», qui trottait depuis un moment dans la tête de l'artiste avant que la chanson prenne forme. Parfois, il s'agit d'un air, comme une mélodie au trombone dans «Au pays de la liberté».

Durant la phase d'écriture et les deux mois d'enregistrement, Damien Robitaille a dit garder toujours en tête la scène, espérant des «happenings» de danse et d'ivresse insufflés par la musique.

«Je m'imagine en train de chanter les morceaux sur scène, et les réactions du public. Le résultat ultime, c'est quand les gens se laissent aller, quand ils dansent. Cela devient un "happening", des fois certains perdent la tête, perdent la référence avec le temps, on est un peu ivre avec la musique et l'énergie de la foule», exprime Damien Robitaille.

Une tournée doit s'amorcer à la fin février, avec une rentrée montréalaise prévue le 4 avril au Métropolis. Celui qui a appris à maîtriser de nouvelles percussions et la langue espagnole ces derniers temps souhaite voyager le plus possible avec ce troisième album.

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