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Les gens d'affaires veulent faire mentir les détracteurs du pipeline Northern Gateway

Les gens d'affaires veulent faire mentir les détracteurs du pipeline Northern Gateway

Les membres de la Chambre de commerce de la Colombie-Britannique ont dénoncé mercredi ce qu'ils appellent les mensonges, les inexactitudes et la désinformation qui circulent à propos du projet de pipeline d'Enbridge.

Ils ont aussi critiqué le gouvernement qui ne fait rien, selon eux, pour aider le projet.

Présente à la rencontre, la vice-présidente d'Enbridge, Janet Holder, a insisté sur les mesures de sécurité et le fait qu'il n'y a peu de risques de fuites.

Des constructeurs de pipelines, aussi présents, ont renchéri.

« On opère ces pipelines depuis 50 ans dans toutes sortes de zones géographiques, sur des terrains très difficiles sans problèmes. Donc on sait qu'on peut construire des pipelines très efficaces et très, très sûrs », a affirmé Philippe Reicher de l'Association canadienne de pipelines d'énergie.

La tension entre partisans et détracteurs du projet était en évidence au centre-ville de Vancouver.

À l'extérieur du Hyatt Regency où se tenait la rencontre, des manifestants ont rappelé aux conférenciers qu'ils sont loin d'avoir convaincu tout le monde des bienfaits du projet qui ferait passer le pétrole des sables bitumineux de l'Alberta à la ville portuaire de Kitimat en Colombie-Britannique.

La vice-présidente d'Enbridge a tenu bon contre les critiques. « Le projet n'est pas mort, a dit Janet Holder, je ne serais pas ici s'il l'était. On a une équipe très dévouée qui y travaille... »

Elle a reconnu qu'Enbridge a fait des erreurs dans sa stratégie de communication, mais ajoute qu'elle a encore deux ans pour convaincre l'opinion publique.

Prince George : les risques au menu des audiences

Pendant ce temps, les audiences sur la construction du pipeline se poursuivaient à Prince-George.

Elles portaient mercredi sur les plans de construction et l'ingénierie. Les risques et les mesures d'urgence étaient aussi abordés.

Enbridge a dit vouloir se refaire une réputation et travailler ses relations publiques pour vendre les avantages de son projet à toutes les communautés concernées.

La compagnie a insisté sur la création d'emplois et sur l'expertise de ses ingénieurs.

Mais l'avocat de la Colombie-Britannique, Chris Jones, a fait remarquer au panel d'Enbridge que ses mesures de sécurité n'ont pas été à même de détecter les fuites dans six de ses plus importants déversements au cours des dix dernières années.

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