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Merkel en Grèce en signe d'appui à sa politique d'austérité

Merkel en Grèce en signe d'appui à sa politique d'austérité

La chancelière allemande, Angela Merkel, est arrivée mardi à l'aéroport d'Athènes pour une visite de quelques heures en soutien au gouvernement grec, marquée par des manifestations.

Le premier ministre conservateur, Antonis Samaras, attendait à sa sortie de l'avion celle qui visite le pays pour la première fois depuis le début de la crise de la dette de la Grèce, en 2009. La visite de soutien de Mme Merkel survient au moment où Athènes doit imposer d'autres mesures d'austérité pour éviter la faillite du pays et maintenir la Grèce dans la zone euro.

Quelque 6500 policiers et agents des forces antiémeutes ont été déployés mardi pour contenir les manifestants. Des gaz irritants ont été utilisés contre quelques dizaines de protestataires qui lançaient des morceaux de marbre contre les forces antiémeutes.

Au même moment, quelque 25 000 manifestants étaient réunis place Syntagma, devant le Parlement, pendant que Mme Merkel était reçue par le premier ministre grec.

Mme Merkel a salué les « efforts » et « progrès accomplis » de la Grèce. « Je veux que la Grèce reste dans l'euro », a-t-elle ajouté en conférence de presse conjointe avec M. Samaras. « Nos discussions montrent clairement qu'il y a en ce moment des progrès tous les jours », a indiqué la chancelière allemande.

Athènes n'est pas encore parvenu à s'entendre avec la Commission européenne, le Fonds monétaire international et la Banque centrale européenne sur ces nouvelles mesures d'austérité.

La semaine dernière, le premier ministre Samaras plaidait de nouveau pour que son pays, en récession depuis cinq ans et où le taux de chômage est de 24 %, bénéficie de quatre ans plutôt que deux pour réaliser des économies de 13,5 milliards d'euros exigées par ses créanciers. Il a aussi précisé que son pays pourrait ternir seulement « jusqu'à la fin novembre », car « après, les caisses sont vides ».

Des Grecs contre l'Allemagne

Lundi, 8000 manifestants ont défilé dans les rues de la capitale grecque en scandant des slogans contre les mesures d'austérité et en brandissant des banderoles contre la visite de Mme Merkel. « Nous voulons que Merkel laisse la Grèce tranquille parce que ses mesures n'apportent ici que la pauvreté », a déclaré l'une des manifestantes, Antigone Beza, une vendeuse d'Athènes.

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