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Northern Gateway: Enbridge veut savoir qui finance ses opposants

Northern Gateway: Enbridge veut savoir qui finance ses opposants

La compagnie Enbridge, qui propose le développement du méga-projet Northern Gateway, dans l'ouest du Canada, veut savoir qui finance les organisations qui manifestent leur opposition lors des audiences publiques qui doivent prendre fin cette semaine, à Prince George, en Colombie-Britannique.

Enbridge (TSX:ENB) veut que le groupe d'examen conjoint qui tient ces audiences force les opposants qui s'y font entendre à identifier publiquement les organisations qui les financent. Enbridge soupçonne qu'elles puissent provenir des Etats-Unis.

La Fondation John D. Rockefeller et une autre pilotée par Gordon Moore, le co-fondateur d'Intel, ont déjà versé des millions de dollars à des causes environnementales en Colombie-Britannique car à leur avis, ces causes sont d'intérêt global.

Le président et chef de la direction d'Enbridge, Al Monaco, affirme que Northern Gateway revêt une importance stratégique pour le Canada. A son avis, sans accès à la côte Ouest, les producteurs pétroliers subiront une pression des prix à la baisse sur le marché nord-américain en raison d'un surplus dans un important lieu de stockage de l'Oklahoma.

Le projet d'oléoduc Northern Gateway, évalué à 6 milliards $, fait face à une vive opposition de la part de groupes craignant les conséquences environnementales d'une fuite de l'olédoduc ou d'un déversement sur la côte Ouest.

L'oléoduc doit relier des sites d'exploitation de sables bitumineux, en Alberta, à des sites portuaires en Colombie-Britannique, pour fins d'exportation du pétrole.

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