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Mademoiselle: une soirée glamour pour lutter contre le cancer

«Mademoiselle»: une soirée glamour pour lutter contre le cancer
Courtoisie

Bota Bota spa-sur-l’eau présentait jeudi soir la première édition de l’événement Mademoiselle, une grande fête glamour visant à amasser des fonds pour la lutte contre le cancer. Quelque 300 femmes et 30 hommes avaient revêtu leurs plus beaux atours et investi le Balroom Bar, sur la rue Saint-Laurent, à Montréal, pour vivre une soirée mondaine hors de l’ordinaire et appuyer une bonne cause.

Il en coûtait 150$ aux demoiselles et 500$ à leurs compagnons pour bénéficier du traitement V.I.P. proposé par les organisateurs de Mademoiselle, qui comprenait notamment une ambiance musicale animée par le DJ Steve Candela, un défilé de talons hauts orchestré par la styliste Nancy Richard, des bouchées gastronomiques apprêtées par Robert Alexis Traiteur et l’alcool à volonté, le tout dans une atmosphère jet-set. Un service de gloss personnalisé et un bar à bonbons étaient aussi installés dans un coin. De plus, des hommes se sont «mis à l’enchère» en offrant leurs services, que les femmes pouvaient acheter en misant à l’encan. Par exemple, le comédien Guillaume Perreault, du téléroman Yamaska, donnait l’opportunité à une invitée d’aller passer une journée sur le plateau de tournage du populaire feuilleton de TVA, tandis qu’un chef cuisinier se lançait comme mission de concocter un menu raffiné pour un groupe d’amies, dans la cuisine de l’une d’elles. Tous les profits du happening étaient directement versés à la Société canadienne du cancer.

«Mademoiselle est un party de filles auquel je m’identifie, a déclaré Virginie Coossa, ambassadrice de l’événement. Si je n’en étais pas la porte-parole et l’animatrice, c’est le genre de soirée pour laquelle je me serais acheté un billet et où je serais venue avec des copines.»

Comme beaucoup de Québécois, Virginie Coossa a eu à composer avec les affres de la maladie lorsque des proches en ont été atteints.

«Un membre de ma famille a eu le cancer du sein, a précisé la jeune femme. Une autre fille, qui s’occupe de mes ongles et que je connais depuis 10 ans, vient de subir l’ablation des deux seins suite à un cancer. On ne sait pas encore si elle va s’en sortir, elle va commencer sa chimiothérapie. Et il y a Geneviève Borne, qui est une amie et qui a aussi été touchée. Ce qui est certain, c’est que ça bouleverse des conjoints, des enfants, des familles, des vies.»

Diversité importante

La Société canadienne du cancer est toujours à la recherche de façons de dynamiser ses collectes de fonds. Alors que, généralement, celles-ci prennent souvent la forme de marathons ou d’autres défis exigeant beaucoup d’efforts de la part des participants, l’événement Mademoiselle diffère un peu de la norme en invitant les gens à se la couler douce le temps d’une soirée.

Une proposition nouvelle qui ne peut qu’être bénéfique pour la cause, pense Virginie Coossa. «Le 1er juin dernier, j’ai animé le Relais pour la vie à Saint-Bruno, a détaillé l’artiste. C’est une marche qui dure toute la nuit. Dans ce cas-ci, on fait une fête au centre-ville de Montréal. L’idée, c’est de diversifier les événements et d’aller chercher des publics cibles différents. Sans catégoriser, peut-être que les filles qui sont ici, ce soir, n’iraient pas nécessairement marcher. Peut-être qu’elles ont seulement un moment à donner, un jeudi soir après le bureau, et qu’elles sont prêtes à donner 150$ pour s’amuser et contribuer à la cause. Il ne faut pas oublier que tout ce qu’on amasse est directement versé à la Société.»

Pour en savoir plus sur les activités de la Société canadienne du cancer, devenir bénévole ou faire un don, consultez le www.cancer.ca.

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