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Le Parti libéral du Québec (PLQ) va voter contre les hausses d'impôt projetées par Pauline Marois

Le PLQ votera contre
PC

QUÉBEC - L'opposition libérale va défier le gouvernement Marois en votant contre toute hausse d'impôt, a annoncé jeudi le chef intérimaire du Parti libéral du Québec (PLQ), Jean-Marc Fournier.

Le Parti libéral s'opposera aux mesures fiscales projetées par le gouvernement péquiste pour compenser l'abolition de la contribution santé, a prévenu M. Fournier, en point de presse, au terme d'une réunion du caucus des députés libéraux à l'Assemblée nationale.

Le nouveau gouvernement péquiste s'est engagé à annuler la «taxe santé» universelle de 200 $ décrétée par l'administration libérale précédente, la jugeant injuste et «régressive».

Le ministre des Finances, Nicolas Marceau, entend récupérer le manque à gagner d'un milliard de dollars par le biais d'une augmentation rétroactive de l'impôt des mieux nantis, d'une hausse de la part imposable des gains en capital et d'une réduction du crédit d'impôt sur les dividendes.

Or, pour être concurrentiel sur le plan économique, le Québec doit impérativement avoir un niveau de taxation comparable à ses voisins, a fait valoir M. Fournier.

À son avis, les visées fiscales du ministre des Finances «mettraient à risque des emplois et nuiraient à la croissance», surtout en cette période d'incertitude économique.

«Nous sommes contre la hausse (du fardeau fiscal) car elle a un effet néfaste sur l'économie et notre programme électoral à nous, on doit le respecter, nous dit qu'il faut éviter ce genre de choses», a expliqué M. Fournier.

La veille, le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, a lui aussi indiqué «qu'il est hors de question» que sa formation politique appuie l'augmentation d'impôt, soutenant que le fardeau fiscal est déjà «trop élevé» au Québec.

Un vote en bloc de la CAQ et du PLQ en Chambre cet automne dans ce dossier pourrait, en principe, faire chuter le gouvernement minoritaire de Mme Marois. Mais le leader libéral fait le pari que la première ministre reculera devant la pression.

«Je ne pense pas que Mme Marois, qui a la responsabilité de trouver un terrain d'entente, précipitera le Québec en élection dans trois ou quatre semaines sur cet enjeu», a-t-il estimé.

Pour l'heure, M. Fournier exige que le ministre Marceau fasse connaître un plan détaillé de ses intentions dès la semaine prochaine afin de mettre un terme à «l'angoisse fiscale» actuelle.

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