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L'île-d'Orléans aux prises avec une pénurie d'eau

L'île-d'Orléans aux prises avec une pénurie d'eau

Certains puits de l'île-d'Orléans manquent cruellement d'eau. Le problème touche des producteurs agricoles, mais aussi des commerçants, qui sont obligés de limiter certains services à la clientèle.

C'est le cas de Jean-Pierre Mounier, propriétaire du resto-pub L'O2, à Saint-Pierre. Devant la pénurie d'eau, M. Mounier a dû se faire livrer deux citernes d'eau pour alimenter les services essentiels de son commerce, comme le lave-vaisselle.

« Croyez-moi, quand on a des journées comme aujourd'hui, il y a facilement 250 à 300 assiettes qui attendent que quelqu'un veuille bien les laver, ce qui est quand même très gênant », raconte-t-il.

« Ça se poursuit également en salle, où les clients assis veulent bien manger, mais n'ont ni couteau ni fourchette, ce qui est quand même aussi très, très gênant », ajoute M. Fournier. Ce dernier raconte aussi avoir dû interdire les toilettes à sa clientèle la fin de semaine dernière en raison de la pénurie d'eau.

La Chocolaterie de l'Île, située à Sainte-Pétronille, a connu le même genre de problème au cours des dernières semaines. L'établissement, qui dispose de deux toilettes extérieures et d'une toilette intérieure, a eu recours pendant trois semaines à des toilettes chimiques pour préserver ses réserves d'eau.

Michel Spence, copropriétaire du commerce, a dépensé des milliers de dollars pour ces toilettes chimiques, mais l'odeur nauséabonde l'a forcé à se raviser. Il a plutôt choisi de réduire l'accès à une de ses deux toilettes extérieures, parce que ses trois puits sont pratiquement à sec.

« Les toilettes chimiques, c'est fait pour environ 150 personnes par jour puis nous autres, il en passe un peu plus que ça. On a été obligés de changer de tactique. Ce qu'on a fait, c'est qu'on a barré une toilette extérieure, pour réduire le débit, comme ça, on réussit à contrôler un peu », explique-t-il.

Mis au courant de la situation, le directeur général de Sainte-Pétronille, Jean-François Labbé, a admis que le problème était sérieux. Pour l'instant, il n'y a cependant aucun projet visant à le régler. Seules l'imagination des insulaires ou une forte pluie qui durerait plusieurs jours pourraient contribuer à le régler.

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