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Le couperet tombe sur la centrale de Dalhousie

Le couperet tombe sur la centrale de Dalhousie

La Société d'énergie du Nouveau-Brunswick va bientôt fermer la centrale de Dalhousie.

Le ministre de l'Énergie, Craig Leonard, a indiqué jeudi que son gouvernement a tout fait pour trouver d'autre combustible à bon marché.

La centrale fonctionnait autrefois à l'orimulsion, un dérivé du pétrole que fournissait le Vénézuéla.

Le Vénézuéla a mis fin à ses livraisons d'orimulsion il y a quelques années, tout en continuant de fournir du mazout au même bas prix, mais lorsque ce contrat a pris fin, il devenait difficile de maintenir la centrale en activité de façon rentable.

La centrale ne sera pas fermée immédiatement. Énergie N.-B. doit d'abord obtenir une étude d'impact environnemental. Entre-temps, elle va continuer de payer l'impôt foncier.

Les 25 employés qui travaillent toujours dans la centrale se verront offrir d'autres emplois chez Énergie N.-B.

Des réactions

L'opposition officielle accuse le premier ministre David Alward d'avoir donné de faux espoirs à la population de Dalhousie, il y a deux ans, en faisant miroiter la possibilité de garder en marche la centrale électrique.

Selon le porte-parole libéral en matière d'énergie, Donald Arseneault, les progressistes-conservateurs ont uniquement voulu faire des promesses pour se faire élire.

Pour sa part, le maire de Dalhousie, Clément Tremblay, s'est dit soulagé par la décision du gouvernement de continuer à verser à la ville l'impôt foncier de 1,6 million $ pendant les quatre années que durera le démantèlement de la centrale.

« On va virer la page et s'organiser à travailler conjointement avec la province, parce qu'eux ont des personnes expertes dans le développement économique », explique M. Tremblay.

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