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«Pfffffff» à la TOHU, par la troupe du cirque Akoreacro: une femme et ses hommes (VIDÉO/PHOTOS)

«Pfffffff» à la TOHU: une femme et ses hommes (VIDÉOPHOTOS)

Sur scène, sept hommes et une femme. Sept messieurs aux personnalités distinctes, vêtus de couleurs variées et qui courent, culbutent, sautent et tourbillonnent. Et autour d’eux, cette demoiselle, jolie, gracieuse, qui les émoustille d’un regard et les transporte d’un bout à l’autre de l’espace en virevoltant tel un léger papillon. Non, il n’est pas ici question de Blanche-Neige et les sept nains, mais plutôt de Pfffffff, la plus récente création de la troupe du cirque Akoreacro, venue de France, dont la première avait lieu mardi sous un petit chapiteau érigé près de la TOHU, à Montréal.

Sur le site internet d’Akoreacro, on explique que Pfffffff se veut un hommage à la réconciliation entre deux espèces inconciliables, où une mouette (la femme) se laisse apprivoiser par sept chats (les hommes), qui lui apprennent à voler de ses propres ailes.

Or, le public de jeunes familles qui s’était déplacé pour assister à la représentation de mardi semblait plus impressionné par les acrobaties spectaculaires et autres prouesses physiques des huit artistes que par la trame du récit. Celui-ci devient d’ailleurs bien secondaire lorsqu’on s’attarde à l’enrobage global du spectacle, à l’énergie déployée d’un bout à l’autre de celui-ci et à la musique, omniprésente du début à la fin. Les rires des enfants et les exclamations de surprise de leurs parents ne laissaient ainsi planer aucun doute: Pfffffff frappe dans le mille, et parvient à dérouter autant qu’à dérider le spectateur.

Performances éclatantes

Dès le début, on sait qu’on aura droit à une prestation dynamique lorsque la joyeuse bande entre en piste, les uns au pas de course et les autres, instruments de musique à la main. Rapidement, la femme du groupe est prise d’assaut par ses compagnons, qui la balancent haut dans les airs et la taquinent à qui mieux mieux. Celle-ci passe des épaules de l’un à l’autre et est, en quelque sorte, victime des fantaisies de ses partenaires. Mais il ne faut pas s’y méprendre: la belle a, elle aussi, beaucoup de caractère…

Des numéros de trapèze Washington (où l’acrobate est lui-même sur la tête pour porter quelqu’un d’autre) s'enchaînent alors, avec clins d’œil à de grands classiques (on évoque très clairement Charlie Chaplin, à un certain moment, avec canne et chapeau noir), duels de voix en beat box (un procédé qui consiste à moduler sa voix en rythmes différents) et autres tours d’adresse. Tandis que certains jonglent avec des quilles étroites, d’autres s’adonnent à une étrange course, coincés dans une toute petite chaise pliante, ou s’amusent sur une structure de bois. Jusqu’à ce que le seul membre féminin de la tribu descende dans l’assistance, à la toute fin, pour inviter un observateur à monter sur scène avec elle. Hélas, la tentative est vaine, ce qui donne lieu à d’autres retournements cocasses.

Quelques personnalités publiques ont assisté à la première de Pfffffff, à savoir le couple Yvon-Deschamps-Judi Richards accompagné de ses petits-enfants, le comédien Maxime LeFlaguais et l’actrice Nathalie Coupal.

Pfffffff est en spectacle à la TOHU jusqu’au 6 octobre. Pour des informations: www.tohu.ca.

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L'affiche

«Pfffffff» du cirque Akoreacro

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