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Paul-André Fortier inaugure un cycle québécois à Paris

Paul-André Fortier inaugure un cycle québécois à Paris

Le chorégraphe Paul-André Fortier a inauguré en fin de semaine un « cycle québécois » programmé par le Théâtre national de Chaillot, un des plus prestigieux de Paris. D'ici le mois d'avril, six spectacles québécois (deux de danse et quatre de théâtre) y seront présentés.

De Robert Lepage à Denis Marleau en passant par Wajdi Mouawad, Marie Chouinard ou Édouard Lock, on ne s'étonne plus désormais de voir les grands noms de la scène québécoise à l'affiche des meilleures salles parisiennes, qu'il s'agisse de l'Opéra de Paris, de la Comédie française, du Théâtre de la ville, de l'Odéon et bien sûr de Chaillot. Mais ce débarquement québécois est tout à fait exceptionnel.

La chose est d'autant plus intéressante qu'il ne s'agissait pas pour le directeur du théâtre, Didier Deschamps, d'organiser un « événement » autour du Québec. Le danseur et chorégraphe connaît bien la création québécoise. Il a reçu des troupes québécoises au Ballet de Lorraine, à Nancy, qu'il a dirigé, et se rend régulièrement à Montréal.

C'est donc tout naturellement et pour leur « qualité » qu'il a retenu ces six spectacles, avant de constater qu'une « ligne québécoise » irriguait sa programmation 2012-2013, qui compte tout de même une cinquantaine de productions.

Cette sorte de « saison québécoise » à l'intérieur de la saison « normale » témoigne avant tout de « la vitalité et de la diversité de la scène québécoise contemporaine », dit-il.

Cette programmation a commencé avec Paul-André Fortier. Beau temps, mauvais temps, le doyen des danseurs québécois présentera chaque jour pendant 30 jours son spectacle Solo 30X30, en plein air, sur l'Esplanade du Trocadéro.

Du 11 au 20 octobre, La Scaphandrière, de Daniel Danis, mise en scène par Olivier Letellier et le vidéaste Ludovic Fouquet, inaugurera le cycle théâtral. En février, l'adaptation multimédia de La Belle et la bête, de Michel Lemieux et Victor Pilon, prendra l'affiche dans la grande salle Jean Vilar (1250 places). Wajdi Mouawad s'y installera ensuite, en juin, pour y interpréter Seuls, pièce qu'il a aussi écrite et mise en scène.

En avril, ça sera au tour de Ginette Laurin et de sa compagnie O Vertigo, bien connues des amateurs français de danse contemporaine, de présenter Khaos, toujours dans la salle Jean Vilar. À la fin du même mois, la pièce Un, de et avec Mani Soleymanlou, conclura ce cycle québécois, dans le cadre du Festival sur les frontières.

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