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Un entrepreneur craint que l'économie du nord du Nouveau-Brunswick déraille

Un entrepreneur craint que l'économie du nord du Nouveau-Brunswick déraille

Un entrepreneur estime que le développement économique du nord du Nouveau-Brunswick tout entier est menacé si le CN démantèle son chemin de fer entre Moncton et Bathurst.

« Le chemin de fer, c'est un moteur, c'est le coeur de notre industrie. On en a besoin. C'est la raison pourquoi on s'est installé ici », affirme Reynald Paulin, propriétaire des Engrais Chaleur.

Cette entreprise a ouvert ses portes à Petit-Rocher il y a 35 ans. Elle emploie une vingtaine de personnes. Elle produit principalement de l'engrais pour le secteur agricole, les terrains de golf et les parcs. La voie ferrée passe à quelques mètres seulement de ses installations.

Les trains du CN livrent à cette entreprise un produit nécessaire à la fabrication de l'engrais. « C'est un produit qui nous vient de l'Ohio. Ce ne serait pas tellement possible de le faire descendre par camion. Le coût de transport serait exorbitant », souligne M. Paulin.

Le CN menace de se défaire du tronçon Moncton-Bathurst, qui est déficitaire et qui nécessite des investissements importants pour son entretien. Cela préoccupe l'entrepreneur, qui a investi plus de trois millions de dollars pour deux nouvelles bâtisses.

« Si on avait su cinq ans passés que le chemin de fer disparaîtrait, on aurait coupé toutes nos expansions qu'on a faites dans les dernières années », affirme M. Paulin.

Reynald Paulin croit que tout le nord de la province est à risque présentement.

L'entrepreneur espère une intervention du gouvernement provincial.

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