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Le maire Tremblay maintient sa confiance en Bixi, malgré les problèmes de liquidité

Le maire Tremblay maintient sa confiance en Bixi, malgré les problèmes de liquidité

Réagissant aux révélations de Radio-Canada qui démontrent que la Société de vélos en libre-service (SVLS) se dirige vers une autre année déficitaire, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, dit maintenir sa confiance envers le système Bixi.

Malgré les difficultés de l'entreprise, le maire Tremblay continue de compter sur les exportations du système, rappelant que le carnet de commandes de la société de vélo reste bien garni, notamment avec la ville de New York.

M. Tremblay espère tout de même trouver de nouveaux preneurs pour les actifs internationaux de Bixi, ainsi qu'un nouveau partenaire « qui va nous accompagner pour qu'on puisse enlever une pression sur les finances publiques de la Ville de Montréal. »

Il réaffirme également sa fierté de compter sur les vélos libre-service dans la métropole. « Je suis plus que fier de ça. On a 25 000 designers au Québec, on leur a donné une opportunité de s'exprimer. »

L'opposition souhaite une gestion québécoise

Pour la chef de l'opposition officielle à l'Hôtel de Ville, Louise Harel, les problèmes financiers de la SVLS sont révélateurs. « Il y a des problèmes de fonctionnement, c'est assez évident. Et derrière ça, il y a vraiment la culture du secret. »

Selon elle, les activités internationales de Bixi devraient être financées non pas par la Ville de Montréal, mais plutôt par des institutions de développement comme Investissement Québec. Pour Mme Harel, Bixi Montréal devrait par ailleurs être transféré à la Société de transport de Montréal (STM).

« Moi je vois toujours la STM comme étant responsable non seulement des autobus et du métro, mais aussi du taxi collectif et du Bixi pour être capable d'être complémentaire », explique-t-elle.

Cette position est également partagée par Richard Bergeron, chef de Projet Montréal. « Il faut conserver l'expertise au Québec, quitte à avoir moins de revenus. »

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