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La relance à plein régime de la papetière Stadacona n'est pas pour demain

La relance à plein régime de la papetière Stadacona n'est pas pour demain

Des travailleurs de la papetière Stadacona de Québec devront patienter encore avant de retourner au travail. Depuis la réouverture le 2 août, seulement une partie de la machinerie tourne, ce qui retarde le retour au travail de la totalité des employés.

Actuellement, environ 300 travailleurs sur 500 ont été rappelés pour faire fonctionner trois des cinq machines.

Quant aux deux autres machines, les échanges entre la direction et le syndicat ne semblent pas mener vers leur remise en marche dans un avenir rapproché.

Selon Renaud Gagné, vice-président du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier, pour assurer la survie de l'usine à long terme, le nouveau propriétaire Black Diamond devra dépenser des millions de dollars pour moderniser ses installations dans un marché très compétitif.

Selon le syndicat, la compagnie devra aussi entamer des négociations avec la Ville de Québec. La papetière achetait de la vapeur produite par l'incinérateur de Québec pour faire fonctionner une partie de ses installations. Toutefois, Québec préfère chercher d'autres partenaires pour acheter cette énergie.

Pour ces raisons, M.Gagné trouve la situation inquiétante pour les travailleurs de l'usine de Québec.

Il y a quelques mois, le gouvernement du Québec avait accordé un prêt de 35 millions à l'entreprise, conditionnel à son engagement d'investir au total 46 millions de dollars pour assurer la relance de l'usine Stadacona, réduire ses coûts de production et diversifier ses produits.

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