Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

L'Iran arme la Syrie avec l'aide de l'Irak, selon un rapport

L'Iran arme la Syrie avec l'aide de l'Irak, selon un rapport

L'Iran fait transiter de grandes quantités d'armes par l'espace aérien irakien afin d'aider le régime du président syrien Bachar Al-Assad à réprimer les insurgés, selon un rapport des services de renseignements occidentaux obtenu par l'agence Reuters.

Si Téhéran est depuis longtemps accusé de fournir des armes au régime syrien, ce rapport affirme que les livraisons du matériel sont beaucoup plus importantes et systématiques que ce qui était imaginé jusqu'à maintenant.

Il y a deux semaines, les autorités américaines avaient de nouveau tenté de faire pression sur l'Irak pour que celle-ci mette un terme aux livraisons d'armes de l'Iran à la Syrie qui transitent par son espace aérien. Bagdad avait toutefois déclaré que Téhéran lui avait assuré qu'elle ne fournissait que de l'aide humanitaire et mis Washington au défi de lui prouver le contraire.

Le rapport des services de renseignement occidentaux révèle toutefois que les gardiens de la révolution iraniens organiseraient bel et bien le transport de ces armes en utilisant des avions civils, et ce, grâce à un accord entre de hauts responsables irakiens et iraniens.

L'administration du président américain Barack Obama a identifié mercredi 117 avions iraniens qu'elle accuse d'avoir transporté des armes destinées aux troupes gouvernementales syriennes. Le département du Trésor américain a indiqué que les appareils exploités par Iran Air, Mahan Air et Yas Air livraient de l'armement sous le couvert d'envois d'aide humanitaire.

Deux Boeing 747 mentionnés dans le rapport des services de renseignement occidentaux, qui auraient été impliqués dans des transferts d'armes, font partie de ces 117 avions.

Par ailleurs, un hélicoptère s'est écrasé jeudi au sud-est de Douma, une banlieue de la capitale syrienne Damas, a annoncé la télévision d'État syrienne, sans donner davantage de détails.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a affirmé que l'hélicoptère avait été « abattu par des combattants rebelles » de l'opposition.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.