Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Fin de la grève des enseignants de Chicago

Fin de la grève des enseignants de Chicago

Les enseignants de Chicago ont convenu mardi de mettre fin à la grève qui durait depuis sept jours, permettant à 350 000 élèves de maternelle, primaire et secondaire de retourner en classe.

Cette décision a été annoncée après que quelque 800 délégués syndicaux eurent débattu puis voté sur le contenu d'un nouveau contrat de trois ans avec la mairie.

Les 29 000 enseignants et personnels des écoles publiques du district scolaire de Chicago étaient en grève - la première depuis 25 ans - depuis le 10 septembre, à l'appel de leur syndicat après l'échec des négociations sur leur évaluation et leur assurance maladie.

Les enseignants de Chicago, troisième plus grande communauté éducative des États-Unis, s'opposaient aux réformes lancées par le maire de la ville, Rahm Emanuel, l'ancien chef de cabinet du président Barack Obama.

Ils réclamaient notamment une hausse de salaire pour compenser le rallongement de l'année scolaire de 10 jours, proposé par le maire l'année dernière. Un autre sujet de discorde portait sur la mise en place d'un nouveau système d'évaluation des enseignants basé sur les résultats des élèves.

Le contrat voté mardi offre à la mairie le feu vert pour certaines réformes qu'elle réclamait, comme le système d'évaluation, tout en donnant aux enseignants des garanties sur leur emploi et une hausse de salaire sur quatre ans.

En pleine campagne présidentielle, le conflit opposant un proche du président américain au puissant syndicat des enseignants de Chicago mettait Barack Obama dans une situation délicate.

Ne voulant s'aliéner ni un proche collaborateur ni une base importante de son électorat, le président n'a d'ailleurs jamais pris position pendant le conflit.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.