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Procès Moulinneuf-Patry : un médecin a empêché les policiers d'obtenir un prélèvement sanguin

Procès Moulinneuf-Patry : un médecin a empêché les policiers d'obtenir un prélèvement sanguin

Au procès de Samuel Moulinneuf-Patry, accusé de conduite avec les facultés affaiblies causant la mort, la Couronne a expliqué, jeudi, pourquoi elle n'a pu obtenir un échantillon sanguin pour prouver que le jeune homme de 23 ans était ivre lors de l'accident qui a provoqué la mort de son ami en septembre 2009.

La Couronne a indiqué que les policiers qui ont travaillé sur cette tragédie se sont butés à un médecin qui a exigé un mandat.

À la suite de l'accident, Samuel Moulinneuf-Patry avait autorisé les policiers à obtenir un échantillon sanguin. Or, le médecin de garde à l'urgence du Centre hospitalier de l'Université Laval (CHUL) a prétexté que le suspect n'était peut-être pas en mesure de donner son consentement.

À deux reprises, les policiers ont tenté d'envoyer une télécopie à un juge de paix pour obtenir le mandat en question, mais sans succès.

Le personnel du CHUL n'avait pas informé les policiers qu'il leur fallait un code pour faire l'opération avec succès. Résultat : les policiers ont été informés de cette erreur trop tard, le délai légal pour obtenir un échantillon sanguin étant échu.

La Couronne tente donc de prouver, à l'aide de plusieurs témoignages, dont ceux des policiers, que Samuel Moulinneuf-Patry n'était pas en mesure de conduire le soir du drame, qui a coûté la vie à Cédric Fournier-Turgeon.

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