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Chevaline : trois pistes sont à l'étude

Chevaline : les enquêteurs suivent trois pistes

CHEVALINE - Le brouillard ne se dissipe pas sur la tuerie de Chevaline en Haute Savoie. Le procureur de la République d'Annecy, Éric Maillaud, a tenu une conférence de presse mercredi 12 septembre. Peu d'informations ont été dévoilées. Selon, le procureur de la République d'Annecy, les éléments d'informations qu'ont en leur possession les enquêteurs sont "des éléments cruciaux" et n'ont donc pas été dévoilés aux médias. Malgré tout, qu'a-t-on appris de nouveau ?

  • "Il y a trois grands axes à privilégier: le métier, la famille, l'Irak". Les enquêteurs privilégient trois pistes: celle d'un crime lié aux activités professionnelles du père, la piste familiale et celle de l'Irak, pays d'origine de la famille al-Hilli, a déclaré mercredi le procureur d'Annecy. "Il n'y a pas actuellement de suspect, il y a des pistes". La première est celle d'un conflit familial entre le père de famille et un de ses frères sur fond d'héritage, conflit dont le frère en question "nie l'existence". "On a la piste de la profession d'ingénieur de M. al-Hilli. Et on a la piste de l'Irak, ses origines", a poursuivi le procureur.
  • Une quarantaine d'enquêteurs travaillent sur l'affaire. La coopération avec les enquêteurs anglais "se passe bien". Mais des "difficultés de langue et de systèmes juridiques ralentissent la procédure".
  • Les corps des victimes ont été rendus aux familles. Le procureur a en revanche refuser de faire le moindre commentaire sur une prochaine audition de la petite-fille retrouvée dans la voiture.

Eric Maillaud doit se rendre jeudi 13 septembre à Londres, accompagné du juge d'instruction Michel Mollin, afin de faire avancer l'enquête avant l'audition de la fillette de 7 ans, témoin du drame. Mais la question "Que peut-on vouloir pour tuer à ce point?" qu'a soulevée le procureur de la République pendant la conférence de presse reste toujours sans réponse. De son côté, la famille des victimes a déclaré "avoir le cœur brisé par ce crime choquant", espérant que le ou les auteurs de ce drame seraient "rapidement traduits en justice" dans un communiqué.

L'enquête suit son cours

L'enquête se poursuivait aussi sur le terrain mercredi des deux côtés de La Manche. En France, la route forestière conduisant au parking où s'est déroulée il y a une semaine l'éxécution est resté fermée mercredi. Un 4X4 de couleur sombre, aperçu par des témoins, était recherché et ses possibles itinéraires de fuite répertoriés. Le recueil des enregistrements vidéos pris par des communes, des commerces ou des particuliers devait se poursuivre.

Une enquête de voisinage élargie, pour recueillir un maximum de témoignages, a été réalisée afin de reconstituer l'emploi du temps de la famille qui s'est déplacée durant ses vacances en France. En Grande-Bretagne, les enquêteurs devaient poursuivre mercredi pour la cinquième journée consécutive leur perquisition à Claygate, au domicile de la famille al-Hilli après avoir réussi la veille à ouvrir un coffre-fort.

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