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Record historique du prix de l'essence

Record historique du prix de l’essence
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Mauvaise nouvelle pour les automobilistes de la grande région de Montréal. En fin de journée aujourd’hui, le prix de l’essence pourrait grimper à 1,53$ le litre, du jamais vu dans la métropole, où le dernier record date de 2008.

«Je trouve ça un peu haut comme prix de l’essence à Montréal à 1,53$», lance Chris Diraddo, créateur du site Internet Essence Montréal. Les gens sont en colère aussi. Je reçois beaucoup de commentaires d’automobilistes sur mes comptes Twitter et Facebook depuis l’annonce de la hausse», poursuit-il.

Le dernier record du prix à la pompe était de 1,51$ le litre. Il avait été atteint les 9 et 10 juin 2008, selon les données recensées par Essence Montréal. «C’est toujours les mêmes stations qui font monter les prix», remarque M. Diraddo, dont le site Web existe depuis 2005.

Pour un prix plancher et plafond

Président de l’Association pour la Protection des Automobilistes (APA), Georges Iny, s’est dit nullement surpris de cette hausse du prix de l’essence à la pompe à cette période de l’année.

«C’est presque devenu typique de voir le prix de l’essence grimper à la fin des vacances, dénonce-t-il. Ça inquiète les automobilistes quand le prix de l’essence grimpe comme aujourd’hui», indique M. Iny, plaidant en faveur d’un prix plancher et plafond pour, entre autres, réduire les mauvaises surprises pour les automobilistes.

Sonia Marcotte, économiste et présidente de l’Association québécoise des indépendants du pétrole (AQUIP), rappelle que les détaillants ne font pas de profits quand le prix à la pompe tourne autour de 1,40$ le litre, dépendamment du coût du brut.

«Le profit des détaillants tourne autour de 0,086 $, ce qui est raisonnable», explique Mme Marcotte. Elle ajoute toutefois que le profit des raffineries s’élève à 0,22 $ le litre.

Dans le même sens, Mme Marcotte rappelle que plusieurs taxes s’ajoutent au prix de l’essence, dont les taxes routières, plus nombreuses pour les automobilistes de la grande région de Montréal.

L’AQUIP milite également pour la mise en place, au niveau législatif, d’un seuil minimum de profit, qui pourrait tourner entre 0,03 $ et 0,06 $ pour les détaillants. Reste à voir si le nouveau gouvernement péquiste sera ouvert à l'idée.

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