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85%, note de la mi-saison

85%, note de la mi-saison

Les joueurs des Alouettes ont été bons élèves. Malgré un début d'année cahoteux, ils ont redoublé d'efforts à la table d'étude et sont redevenus les premiers de classe auxquels ils ont habitué leurs parents... et leurs partisans!

Un texte d'Olivier Arbour-Masse

La note du bilan de mi-saison est tombée après l'entraînement, mardi. Luc Brodeur-Jourdain a été appelé à se prononcer. « Ça dépend : est-ce que je suis au secondaire ou à l'université? », s'est questionné le joueur de centre, incertain de la forme de la notation.

Après avoir rejeté du revers de la main une évaluation sur 10 et après avoir évacué les A, B, C, D et autres lettres, Brodeur-Jourdain s'est mouillé. « Je nous donnerais 85%. »

La séquence de quatre victoires sur laquelle planent les Oiseaux n'est pas étrangère à ce bulletin fort respectable. La note était moins impressionnante après les cinq premiers matchs, marqués par trois défaites.

« Au début de la saison, on était à 70-72%. Il s'agissait d'accepter le système et de le pratiquer efficacement. On n'y est pas encore tout à fait, poursuit le Québécois.

« On est une équipe ascendante. C'est loin d'être parfait quand on regarde le film des matchs. C'est très loin d'être au niveau où on voudrait être. On échappe des ballons qui pourraient prolonger nos séries offensives. C'est important de contrôler mieux le ballon. »

Une défense sur les rails

Si l'attaque aspire à mieux, la défense peut être fière du boulot accompli. La brigade renouvelée pendant la saison morte a progressivement assimilé le système du nouveau coordonnateur Jeff Reinebold.

L'apprentissage ne s'est pas fait sans heurt comme en témoigne la moyenne de 34,75 points accordés durant les quatre premiers matchs. Cette statistique a chuté à 25,6 points pour les cinq matchs suivants.

La défense réussit les jeux clés. Billy Parker a permis aux Alouettes de triompher au dernier match, quand il a rabattu la passe de la dernière chance de Travis Lulay en toute fin de match.

La tache au tableau : les unités spéciales

« Nous avions dominé la bataille des unités spéciales trois matchs de suite avant de se faire battre dans les deux derniers », analyse l'entraîneur Marc Trestman.

Les longs retours ont fait mal. Chris Williams, des Tiger-Cats, a marqué sur un retour de botté de dégagement le 23 août avant que Tim Brown se permette deux longs gains, dont un retour de 61 verges, vendredi dernier.

« Ces deux longs retours des Lions et leur interception ne leur ont donné que trois points, fait remarquer Trestman. Notre défense a donc dû gérer un court terrain trois fois et n'a accordé que trois points. Elle a abattu un travail considérable. »

En situation de retour de botté, le projet Noel Devine n'a jamais abouti. Trent Guy semblait l'homme de la situation. Il a toutefois atteint l'infirmerie plutôt que la zone des buts. En son absence, Victor Anderson fait le travail, mais les Alouettes se retrouvent sans retourneur de profession.

« Ça fait partie de nos problèmes », concède Trestman.

Les Alouettes abordent la deuxième moitié de la saison avec une liste de correctifs précis à apporter, mais l'optimisme n'est pas entamé.

« Si un jour, on arrivait à se donner une note de 100%, on aurait encore des choses à corriger aux yeux de l'entraîneur, lance Brodeur-Jourdain. C'est son travail. Si tu penses que tu as atteint ton sommet, tu passes au neutre et tu ne peux que régresser. »

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