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La police blesse un homme pendant une fusillade

Lévis

Un homme dans la cinquantaine a été blessé lorsque les policiers de Lévis ont ouvert le feu sur lui lors d'une fusillade survenue dimanche midi, au 990, rue Bélair Ouest, dans le secteur Saint-Jean-Chrysostome, à Lévis.

Un voisin a aperçu l'homme en détresse avec une arme longue, qui serait possiblement de calibre 22, se promenant sur la rue Bélair Ouest. Il a aussitôt alerté les autorités policières.

Plusieurs coups de feu ont été échangés entre l'individu et les forces de l'ordre.
Le quinquagénaire a été blessé, mais on ne craint pas pour sa vie. Ce dernier a été transporté à l'Hôtel-Dieu de Lévis.


(Crédit photo: TVA Nouvelles)


Au moment où il a entendu des coups de feu, un des résidants du secteur qui a préféré garder l'anonymat est retourné rapidement à la maison. «Quand j'ai entendu les coups de feu, j'étais avec mes enfants dehors, c'était inquiétant. J'ai tout de suite rentré à l'intérieur.»

Ce dernier ne connaissait pas l'homme impliqué dans la fusillade, tout comme les autres résidants rencontrés sur place.

Agir avant de parler

Dans sa longue carrière, le policer à la retraite Alain Gelly s'est retrouvé dans plusieurs situations où il a dû faire face à une personne en détresse psychologique. Selon lui, même si une certaine peur s'installe lors de ce type d'événement, les policiers sont bien formés pour intervenir de façon efficace.

Il soutient que les policiers se retrouvent dans un cul-de-sac dans de telles situations et les options sont limitées.

«Notre objectif prioritaire est de préserver la sécurité des autres personnes autour de nous et de nos collègues, a précisé l'ex-policier. Nous devons utiliser la seule ressource que nous avons, c'est-à-dire notre arme, pour faire en sorte que l'individu en crise soit maîtrisé.»

Même si la population juge parfois sévèrement les forces de l'ordre lorsqu'elles utilisent leurs armes à feu, les policiers doivent agir le plus rapidement possible sans penser à ce type de conséquence, selon M. Gelly.

«Nous n'avons pas le temps de discuter avec la personne, a ajouté M. Gelly. Nous avons seulement quelques secondes pour agir.»

L'enquête a été confiée à un autre corps policier, la Sûreté du Québec, par souci de transparence.

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