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«Rien n'est encore joué. Tout est possible», François Legault (PHOTOS)

«Rien n’est encore joué. Tout est possible», François Legault (PHOTOS)
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Même si le véritable sondage aura lieu le 4 septembre, jour du scrutin, le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, estime que rien n’est encore joué et que les électeurs peuvent causer une surprise à l’issu du résultat. Il a du même coup appelé ses militants à redoubler d’efforts; en plus de tendre la main aux anglophones.

Ils étaient environ 700 militants de la CAQ réunis à Drummondville, samedi, pour le dernier grand rassemblement de la campagne électorale. S’adressant en français et en anglais, François Legault, a livré une charge en règle contre le Parti québécois (PQ), la seule formation politique encore dans la course, pense-t-il.

«Les électeurs sont en train de jouer un bon tour aux sondeurs. Ils vont faire durer le suspense jusqu’à la fin, a lancé le chef de la CAQ, devant une salle survoltée. On est à la fin de la dernière période. C’est deux à deux et l’issue du match est loin d’être décidée», a-t-il repris.

Référendum d’initiative populaire

Le chef caquiste est également revenu sur le concept du référendum d’initiative populaire (RIP), qui se retrouve dans le programme du PQ.

«Dès le lendemain de l’élection du Parti québécois, les caribous les plus dogmatiques du mouvement souverainiste vont se mettre au travail. Ces purs et durs vont y aller le chercher le 15% que ça va leur prendre selon le programme du PQ, pour décider eux-mêmes qu’il y aura un référendum», a-t-il dit, spéculant sur l’implosion du PQ advenant le refus de sa chef d’accorder le référendum.

Sur la question de l’intégrité, François Legault a accusé les péquistes d’avoir les mains liées, rappelant que cette formation vient de dépenser 11M$ pour sa campagne électorale.

«Ça n’a pas d’importance, pour le PQ, que ce soit ingouvernable. Tant qu’il prend le pouvoir. Quoi que ce soit qui arrive, ça va être de la faute d’Ottawa. Ça va être la reprise des hostilités, de la guerre des drapeaux, du blâme et de la provocation», a-t-il prononcé.

Dans le même sens, il a invité les électeurs anglophones à faire confiance à sa formation politique pour gouverner le Québec, plaidant pour la compétence de son équipe de candidats. «Si on aime le Québec, on veut pas y semer de la division. […] Si on aime le Québec, y faut pas donner le pouvoir au PQ», a-t-il lancé à ses mlitants.

Une élection historique

Présent au grand rassemblement, le candidat caquiste dans Saint-Jérôme, Jacques Duchesneau, s’est dit satisfait de sa campagne. «Ce fut une campagne très énergique où nous avons réussi à présenter notre vision. J’en sort également grandi», dit-il, pensant que le 4 septembre au soir sera un moment historique.

Une opinion partagée par le docteur Gaétan Barrette, candidat dans Terrebonne. «On n’a plus le temps de débattre, même s’il y a eu des sujets qui n’ont pas été assez abordé. Et pour les électeurs, il ne reste qu’un choix», pense-t-il, soulignant avoir visité 51 circonscriptions pendant la campagne électorale.

Il a de plus invité les électeurs de tous les horizons à joindre la Coalition. «On a vraiment tendue la main aux anglophones. Et il faut travailler pour avoir le même pied d’égalité avec la communauté anglophone que francophone», ajoute le docteur Barrette.

Candidat dans Chauveau, Gérard Deltell a rappelé pour sa part qu’un vote pour le Parti libéral du Québec (PLQ) représente un vote pour le Parti québécois. «Si les électeurs votent pour le PLQ, ça va aider le PQ a prendre le pouvoir», rappelle-t-il.

Gérard Deltell a également indiqué avoir l’impression que les électeurs sont prêts pour un vrai changement de gouvernance. «Je vis dans la réalité. J’ai adoré la campagne estivale et c’est assez impressionnant de constater qu’il y a eu 1.5 millions de spectateurs lors des quatre débats. Ça démontre l’intérêt des gens pour un véritable changement», a-t-il fait valoir.

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François Legault en campagne

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