L'enquête sur remise en liberté de l'homme de 27 ans accusé d'avoir agressé sa compagne en l'aspergeant d'un produit acide samedi dernier a été reportée au 12 septembre.
Nikolas Stefanatos devait comparaître vendredi matin au palais de justice de Longueuil, mais le juge a accepté que la cause soit entendue plus tard à la demande de son avocate. En attendant, il restera en détention.
L'homme est accusé d'avoir projeté une substance corrosive au visage de sa conjointe, Tanya Saint-Arnauld, à la suite d'une dispute dans l'appartement de la femme de 29 ans, à Longueuil.
Cette dernière a subi d'importantes brûlures au 2e et 3e degré sur environ 20 % de son corps. Transportée d'urgence au Centre des grands brûlés de l'Hôtel-Dieu de Montréal, elle a été maintenue depuis dans un coma artificiel jusqu'à mercredi soir par les médecins. Elle est toujours hospitalisée. Son frère, Maxime Gosselin, a indiqué vendredi que son moral était bon dans les circonstances.
Nikolas Stefanatos avait fui les lieux de l'agression, mais avait été rapidement arrêté par les policiers de Longueuil dimanche.
Il a comparu au palais de justice de Longueuil le lendemain, où il a été accusé de voies de fait causant des lésions et d'agression armée.
L'homme a déjà été accusé de voies de fait en 2006.