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Du porte-à-porte à cheval pour une candidate d'Option nationale (PHOTOS/VIDÉO)

Du porte-à-porte à cheval pour une candidate d'Option nationale (PHOTOS/VIDÉO)

La candidate d’Option nationale (ON) dans la circonscription de Bertrand, Samuelle Ducrocq-Henry, a trouvé une façon pour le moins inusitée de faire campagne. Comment? En allant à la rencontre de ses électeurs à dos de cheval. Elle justifie cette démarche par le désir de faire connaître la race des «chevaux canadiens» aussi appelés «le petit cheval de Fer», né au Québec mais désormais menacé d’extinction.

«C’est un cheval magnifique. Il a survécu plusieurs siècles, en plus d’avoir contribué à forger l’histoire du Québec à travers les différentes époques», explique madame Ducrocq-Henry, d’une voix très passionnée.

Un cheval qui séduit les familles

Pour la candidate, l’utilisation du cheval est une belle façon d’établir des liens avec les électeurs. «Ma jument est surtout aimée des familles, dit-elle. Il y a des gens qui semblent retomber en amour avec le cheval quand ils me voient avec ma jument en train de faire mon porte-à-porte.»

Mme Ducrocq-Henry, 35 ans, a acheté sa jument, nommée Desaulnais Yukon Joee, il y a 10 ans. Elle a d'ailleurs consacré son premier salaire professionnel pour acquérir son cheval. Depuis, elle a eu un véritable coup de cœur pour cet animal au parcours historique remarquable.

«C’est un cheval qui manque de visibilité et dont la race est méconnue. Faire ma campagne électorale avec ma jument (dont son porte-à-porte) me permet de parler de cette race aux électeurs. Je fais ma campagne avec mon cheval aussi pour des raisons écologiques», avoue-t-elle.

Elle souligne faire le nécessaire pour ne pas laisser de pommes de route sur son chemin.

La circonscription de Bertrand est située dans la région des Laurentides et est composée de petits villages de campagne. L’endroit est parfait pour la pratique du cheval. «J’ai été invitée dans une activité familiale en fin de semaine avec mon cheval. Les organisateurs ont même préparé un endroit pour elle», dit-elle, touchée.

À cheval sur nos idées

Samuelle Ducrocq-Henry est arrivée au Québec en 1996. Française d’originaire, elle dit avoir toujours été attirée par la Belle province. «Quand j’ai commencé à me préparer pour venir m’installer au Québec, en 1995, je pensais arrivée avec mes trois valises dans un nouveau pays indépendant. Malheureusement, ça n’a pas été le cas», ironise-t-elle.

Elle s’implique pour la première fois en politique à cause des idées et projets d’Option nationale. «J’ai écouté une conférence de Jean-Martin Aussant et j’ai eu un coup de cœur. J’ai tout de suite été séduite par les idées, dit-elle. Je suis venue (au Québec) m’endetter de 25 000$ pour mes études, alors que je venais d’un pays où l’éducation était gratuite», poursuit-t-elle.

Même si ON n’a pas énormément de moyen financier pour se faire voir, elle espère toutefois que sa démarche avec son cheval réussira à susciter la curiosité nécessaire pour ouvrir le dialogue avec les électeurs. «Je marche avec mon cheval pour l’indépendance», conclut-elle.

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